Petites poésies...

Voila, je me lance dans la poésie. Alors en voici une première (je l'ai postée aussi dans défoulement) :

Genwin, mon Amour,

J’ai retenu mes larmes
Pendant une heure seulement ;
J’ai déjà l’impression
De t’avoir abandonné

Dès que je suis rentrée,
Je me suis précipitée
Dans ma chambre
Pour vérifier que ta photo y était ;

J’ai mal à la tête
Tellement j’ai pleuré ;
Toi, pourquoi toi...
Moi je t’aimais !

On dit qu’il ne faut pas
S’accrocher,
Mais c’est inévitable
De t’aimer ;

Je pleure, je pleure,
J’ai si peur ;
Si peur de t’oublier ;
Mais jamais mes larmes ne te ramèneront.

La nuit

Je voix par la fenêtre,
Un ciel noir sans espoir,
Une nuit sans bruit ;
Rien de démonstratif,
Aucun motif ;

Quand je pense à ce que j’ai vu
Au journal parlé ;
Je me demande pourquoi je suis comme ça :
Il y a des vies pires que moi ;

La mort est naturelle
Les gens doivent partir au ciel ;
Les disputes, je les hais,
Mais je les sais ;
La guerre est éternelle,
Bien qu’irrationnelle ;
La galère, je la connais,
Tu es là pour m’aider

Tu es là
Pour me parler ;

Quand je pense à toi,
Je pense aux frontières ;
Mais quand je te vois,
Voix que tu es là,
Je ne dois plus douter :
Tu es là pour m’écouter ;

Tout à coup dans le ciel,
Une faible lueur m’ensorcelle ;
Une étoile vient de loin,
Elle avait perdu son chemin.

Pense à moi...

Toi, si loin de moi,
Un jour viendra,
On se verra
Pour la première fois ;
On rira comme des sœurs
Qui s’aiment de tous leurs cœurs
Après ça, plus de douleurs ;

Les frontières nous séparent
Pour l’instant,
Mais plus pour longtemps :
Un jour viendra,
Et on se verra,
Il ne faut pas perdre espoir,
Nous auront notre moment de gloire,
Il faut continuer à croire,
Que ce jour viendra ;

Promet le moi,
Tes mots ne suffisent pas,
J’y croix de tout mon cœur
À ces moments de bonheur,
Mais je ne voix que des malheurs ;

Pense à tous ces souvenirs
De pleurs et de rires,
Pense à tout ce qu’on à vécu :
Du meilleur au pire,
En passant par les fous rires ;

Pense aux histoires inventées
Qui ont pris leurs bases sur notre amitié
Et n’ont fait que la renforcer ;

Pense à moi,
À cette histoire incroyable
Même le diable
N’empêchera pas
Notre rencontre :
Je sais qu’il n’a rien contre ;
Je t’en supplie,
Reste avec moi
Encore une fois...

La rage des souvenirs

Quand mes souvenirs m’embrasent,
La rage m’écrase ;
Quand je pense à ma vie d’avant,
C’est comme si pendant
Toute cette histoire
J’avais les yeux condamnés
À ne pas voir
La vérité.

Pendant toute mon enfance,
J’étais heureuse
Sans toi :
Quand tu n’étais pas là ;
Je jour où tu es arrivé,
J’ai senti que ça n’allais pas coller.

Je t’ai ignoré,
Tu étais un garçon parmi tant d’autres !
Tu es arrivé au pouvoir,
Tu avais tellement de gloire,
Personne ne cherchait à comprendre
Ce que tu faisais.
De toute manière,
Tout le monde était de ton côté,
Tout le monde t’aimait ;

Je suis aussi fautive que toi,
De ne pas avoir ouvert les yeux
À ce moment là;
J’aurais pu empêcher ça.

Je suis venue aider,
Cet ami de longue date,
Que tu avais laissé tombé,
Un groupe s’est formé
Avec toi sur le côté,
La jalousie t’a emporté,
Et tu as tout fait pour l’empêcher.

T’es quatre vérités,
Je ne puis te les révéler ;
Mais sache que tu es mauvais
Et sans limiter est ta volonté :
Ça ne pourra que t’aider.
Je ne peux pas empêcher
Ta réussite.

Je croix que tu m’a déjà oublié,
Sache que moi,
Malgré tous les efforts,
Je n’arrive pas à effacer
Cette cicatrise de mon corps ;

Tu as enfoncé ton poignard
Avec tellement d’assurance,
Que jamais cette souffrance
Ne me laissera en paix.
J’espère que pour toujours
Tu seras rongé par la culpabilité.

Créature mutilée

Dans l’obscurité de la forêt,
Une créature possédait
Des ailes en plumes d’or,
Des tatouages qui entourent son corps ;

Trop longtemps elle est restée
Allongée dans le noir ébène,
Dans son supplice de haine,
Pour pouvoir se relever ;

Elle est emprisonnée
Dans ses souvenirs glacés,
Elle qui ne s’est soumise,
S’était battue contre l’emprise ;

Le Mal la apprivoisé
Mais il est trop tard pour revenir,
A l’époque où elle aurait pu changer
Ce qui serais aujourd’hui son passé ;

Ne serait-elle pas récompensée,
Elle qui avait perdu espérance
Qu’après tellement de souffrances,
Ne serait-elle pas sauvée ?

Maitrisé par la lumière,
Elle ne sait quoi faire :
Elle n’ose lever les yeux,
Elle a peur de voir Dieu ;

La honte la dévore,
Et ses ailes qui étaient d’or
Ont une couleur voilé,
Qui prouvent bien la vérité :
Elle s’est fait massacrer ;

Elle s’est enfin échappée,
De cet enfer qui l’avait tourmenté,
Pendant tellement d’années,
Avant de l’avoir tué.

Invité

Tu sais trés bien, que je suis une fan incontestable de tes poémes!
Alors, no comment!

Merci ! J'en ai encore trois petits je pense :

Le Bouclier

L’écriture est un bouclier :
Des lettres pour se protéger,
Des mots comme ‘repousser’,
Et des phrases pour te pardonner.

Cycle de vie :

On nait pour apprendre,
On apprend pour vivre,
On vit pour travailler,
Le travail nous fait mourir.

Vraiment très beau. Mon préféré c'est ce la Le bouclier encore bravo

Invité

idem, un grand bravo !

J'aime bien aussi, j'espère que t'en as d'autres sous le bras!

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