Résultats: Concours de fictions de Noël

Voici les résultats que Miss Jedusor et moi avons décidés. Merci de votre participation, ce fut bien apprécié de vous lire!


1. RedDinoTimeForce – Le Noël des Maraudeurs
Cohérence : 5/5
Respect de la langue française : 4,5/5
Imagination et originalité : 5/5
Appréciation personnelle : 4,9/5
Respect du sujet : 5/5
Note finale : 24,4/25

Bravo à toi!!! Je te demanderais de choisir ton prix pour que je te l’envois et surtout envoie-moi un MP pour me donner ton adresse. Tu dois être heureux de m’avoir battu lol.


2. Weird Sister – Qui détient la force
Cohérence : 5/5
Respect de la langue française : 4,25/5
Imagination et originalité : 4,75/5
Appréciation personnelle : 4,75/5
Respect du sujet : 5/5
Note finale : 23,75/25


3. Mélusine – Un noël inoubliable
Cohérence : 5/5
Respect de la langue française : 4/5
Imagination et originalité : 4,5/5
Appréciation personnelle : 5/5
Respect du sujet : 5/5
Note finale : 23,5/25


4. Miss Jedusor – La visite du Père Noël
Cohérence : 5/5
Respect de la langue française : 4,5/5
Imagination et originalité : 4,5/5
Appréciation personnelle : 4,5/5
Respect du sujet : 5/5
Note finale : 23,5/25


5. Lupinette – Noël Salvateur
Cohérence : 5/5
Respect de la langue française : 5/5
Imagination et originalité : 4,5/5
Appréciation personnelle : 4,25/5
Respect du sujet : 4,25/5
Note finale : 23/25


6. Paddy – Mon premier Noël chez les sorciers
Cohérence : 4,75/5
Respect de la langue française : 4/5
Imagination et originalité : 4,75/5
Appréciation personnelle : 4,25/5
Respect du sujet : 5/5
Note finale : 22,75/25


7. Lerrone Dupac – Magasinage de dernière minute
Cohérence : 5/5
Respect de la langue française : 4/5
Imagination et originalité : 4,25/5
Appréciation personnelle : 4/5
Respect du sujet : 4,75/5
Note finale : 22/25


8. Diwen – Les Stephano vs le Père Noël
Cohérence : 4,75/5
Respect de la langue française : 4/5
Imagination et originalité : 4,25/5
Appréciation personnelle : 4/5
Respect du sujet : 5/5
Note finale : 22/25

Bravo à tout le monde, vos fictions étaient fantastiques!!! Vous êtes super!!! Vous pouvez maintenant lire toutes les fictions des autres.

Le Noël des Maraudeurs
Par : RedDinoTimeForce

Lupin était assis dans le salon au quartier général de l’Ordre, se creusant la tête. Noël approchait et il n’avait toujours pas d’idée pour un beau cadeau à acheter à Tonks. Soudainement, il se rappela le Noël lors de sa sixième année à Poudlard. Tous les maraudeurs retournaient chez eux pour le temps des Fêtes et Sirius avait eu la brillante idée de travailler pendant cette période. Ils avaient choisi un centre commercial moldu où le Père Noël était soudainement tombé malade quelques jours avant Noël. Lupin s’en souvenait comme si c’était hier.

~Flash back~

« Pardonnez-moi Monsieur… » dit le directeur du centre commercial, Mr.Paiunsou.

« Lupin. » répondit Remus.

« Lupin, vous dites que vous pouvez remplacer le Père Noël demain, le 23 décembre, à pied levé? » demanda le directeur.

« C’est exact » répondit Lupin.

« Vous ajoutez que vous pouvez aussi avoir un renne ?»

« Exactement, seulement si vous avez un quelconque traîneau et j’aurais aussi un chien de garde au cas où le renne s’énerverait un peu trop. » dit Lupin, visiblement gêné.

« Et vous Monsieur Pettigrew, vous pouvez faire le lutin. » demanda Mr.Paiunsou à Peter, qui accompagnait Remus pendant l’entrevue.

« Oui. », couina le jeune sorcier.

« Parfait. » s’exclama le directeur.

« Euh!, Monsieur... » dit Remus. « Juste une petite question : Qui est la fée des étoiles? »

« J’aimerais vous le dire, mais j’ai oublié son nom. Vous allez la rencontrer demain, je crois bien. »

Lupin se leva avec Peter et ramassait son manteau pour partir quand…

« Monsieur Lupin. » dit alors le directeur

Lupin se retourna.

« Oui? »

« Vous allez avoir besoin de ceci. » dit le directeur en donnant un grand sac à Remus.
Lupin regarda dans le sac et vit le costume de Père Noël et du lutin. Mr. Paiunsou se leva et avança sa main en avant de lui. Lupin mit le sac sous son bras et serra celle de Mr.Paiunsou et Peter fit la même chose et les deux sorciers sortirent pour aller rejoindre Sirius et James.

°°°°°°°°°°

Pendant l’entrevue de Remus, James et Sirius parlèrent de leurs projets pour les Fêtes et surtout, Sirius essayait de conseiller James sur la manière d'impressionner Lily.

« Hey James, Sirius » dit Lupin.

« Hey Lunard » répondirent les deux autres.

« Nous sommes engagés. Et Sirius, ton idée a marchée. »

« Tu es sérieux? » répliqua Sirius

« Oui. » répondit Lupin

Sirius, à la réponse de Lupin, partit à rire.

« Quoi? Quelle idée? » demanda James.

« Celle où tu te transforme en cerf, et où tu passes pour un renne. » répondit Lupin comme si c’était tout à fait normal. L’expression de James, qui le regarda comme si une deuxième tête lui avait poussé, lui fit douter que Sirius aie parlé de son idée à son ami.

« Mais, mais, je suis un cerf, pas un renne. » cria James.

Tous les passants regardèrent James comme s’il avait besoin d’une camisole de force.

« Sirius, tu m’avais dit qu’il était d’accord. » dit Lupin, ignorant la remarque de James. « Malheureusement James, tu n’as pas le choix. Et Sirius, tu devras te transformer aussi. »

Sirius s’arrêta de rire et regarda Lupin.

« Pourquoi? » demanda Sirius.

« Pour protéger la foule du renne, au cas où ce dernier déciderait de devenir méchant. »

Ce fut au tour de James de rire en regardant Sirius.

« D’accord. » maugréa Sirius. « Je vais le faire. Au moins, je n’aurai pas le nez rouge ».

James arrêta de rire et les deux se regardèrent et puis contre toute attente, partirent à rire, suivi des deux autres comparses. Les passants qui regardèrent les quatre maraudeurs ne purent s’empêcher de sourire tant l’humeur était à la joie.

°°°°°°°°°°

Le lendemain, les quatre comparses se retrouvèrent dans une petite pièce proche de la scène. À l’extérieur un traîneau attendait le Père Noël. James regarda Sirius une dernière fois.

« Je te déteste. » dit James en souriant.

« Je sais. » répondit Sirius.

« Bon, je vais boire cette potion. » dit alors Lupin en sortant une fiole de sa poche.

« Pas besoin, on a un sort pour toi .» dit James. « Vieillisima! »

Au lieu de vieillir, Lupin se transforma en carotte géante. Les trois autres rirent jusqu’à ce Sirius lève sa baguette magique.

« Vieillisima! »

À ce moment Lupin se transforma en radis. Malheureusement à cause de son état, on pouvait très bien voir qu’il était rouge de colère.

« Voulez-vous bien me redonner mon état normal s’il vous plaît. » cria le lycanthrope.

« D’accord, d’accord. » dit James au bord des larmes. « Finite Incantatum. »

« Vieillissima! » couina Pettigrew.

« Oh non » dis Lupin, mais à la surprise de tout le monde, il avait désormais l’air plus vieux.

« Quoi? Je connais mes sorts aussi », dit Peter en continuant d’enfiler son costume.

Lupin regarda dehors et vit une fille qui approchait. Rapidement, il referma la porte.

« Les amis, c’est maintenant. » dit Lupin. Il prit sa baguette et un éclair jaune frappa Sirius et James. En un instant, ils se retrouvèrent en chien et cerf respectivement. Lupin fit un autre mouvement de baguette et le nez de James se mit à rougeoyer. Puis, Lupin finit d’enfiler son costume et quelqu’un cogna à la porte.

« Entrez » cria Lupin.

« Bonjour » répondit la jeune femme qui venait d’entrer.

Les yeux de cerf s’agrandirent comme des soucoupes lorsqu’il reconnut la jeune demoiselle.

« Ça ne peut pas être elle. » pensa-t-il.

« Vous êtes le nouveau Père Noël? » demanda la demoiselle.

Lupin leva les yeux et la regarda. Les cheveux longs et rouges, les yeux verts qui le regardèrent étrangement, le chandail rouge et jaune, qui lui rappela les couleurs de Gryffondor et des pantalons noirs rendaient la jeune femme tout à fait éblouissante. Elle remarqua tout de suite les yeux Ambrés de son interlocuteur et se tourna vers le lutin qui ajustait son bonnet.

« Attendez une seconde... » dit-elle. « Lupin? Pettigrew? »

Peter leva les yeux.

« Lily? » couina ce dernier.

Lupin tourna les yeux vers Sirius et James qui eux aussi regardèrent Lily.

« Ok. Où sont Potter et Black? » demanda-t-elle.

« Que veux-tu dire? » demanda Lupin.

« Je sais que vous êtes toujours tous les quatre ensemble, alors? J’attends... » dit Lily en regardant Lupin.

« Ils ne sont pas là. » couina Peter dans son coin. « Nous allons te laisser te préparer, car nous avons un renne à atteler ».

En disant cela, il pointa James qui avait toujours les yeux ronds. Lupin prit une corde et forma un licou qu’il installa à James puis, malgré le fait que James avait tout son attention sur Lily, le sortit et l’attela. Dix minutes plus tard, Lily sortit et la bouche du cerf s’ouvrit lorsqu’il l’aperçut dans la robe assez moulante de la fée des étoiles. La parade du Père Noël débuta et tout allait à merveille. Aucune intervention de Sirius face à James ne fut nécessaire, bien que le cerf avait tendance à se coller sur Lily et cette dernière se demandait bien pourquoi. À un moment donné, Sirius leva la tête et lâcha un petit aboiement, il venait de reconnaître quelqu’un dans la foule et cette personne s’avançait avec une petite fille.

« Andromeda. » pensa Sirius. « Avec Nymphadora. »

Nymphadora s’avança et s’assit sur Lupin

« Alors, as-tu été sage cette année? » demanda le Père Noël Lupin.

La petite hocha la tête timidement.

« Et que voudrais-tu pour Noël? » demanda Lupin.

Nymphadora murmura quelque chose que Lupin ne put entendre.

« Excuse-moi, » dit Lupin, « Mais je ne t’entends pas. »

« J’aimerais avoir un petit chien noir pour Noël. » répondit celle-ci.

Sirius, qui avait tout entendu, s’approcha tranquillement vers Lupin. Celui-ci s’aperçut que Sirius était là quand il vit l’émerveillement de la petite.

« Je ne pourrais peut-être pas t’en apporter un à Noël, mais en voilà un avec lequel tu peux jouer un peu maintenant. », dit Lupin en souriant à la petite.

Lily guida Nymphadora vers Sirius et ils passèrent facilement 30 minutes ensemble jusqu’au moment où malheureusement le Père Noël devait partir. Lorsqu’ils furent de retour dans l’autre pièce, Lily les laissa pour aller chercher le chèque de paie de la journée, toujours en robe de fée. Lupin se changea et remarqua que le renne et le chien le regardait bizarrement. Lupin sortit sa baguette magique et un éclair bleu partit. Au même moment, Lily rentra dans la pièce et donc assista au changement d’animagi à humain de James et Sirius.

~fin du flash-back~

Lupin souriait lorsqu’il pensait à ce que Lily leur avait dit, entre autre sur le fait d’être des Animagi non-répertoriés et utiliser leur magie alors que des Moldus pouvaient entrer à tout moment. Regardant l’heure Lupin décida qu’il était temps d’aller dormir, la nuit allait être courte, puisque c’était la journée de la pleine lune…

Qui Détient La Force ?
Par: Weird sister



« 1, 2, 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12...... 30 , j’arrive ! »


Lucius et Bellatrix n’avaient rien trouvé de mieux à faire en cette soirée glaciale du 24 décembre que de jouer à cache-cache dans le chalet miteux qui abritait Voldemort et ses plus fidèles Mangemorts. Le Seigneur de ténèbres avait choisi de passer ce Noël au beau milieu de la Laponie, et de s’entourer de Bellatrix Lestrange, Mc Nair, Queudver et de Lucius Malefoy. Ce dernier avait fait des pieds et des mains pour rester en Angleterre avec sa femme et son fils, en conséquence de quoi, Voldemort avait malheureusement dût le punir sévèrement pour lui faire comprendre qui était sa vraie famille. Malefoy déambulait désormais affublé d’une écharpe de lin blanche qui masquait les traces de strangulation laissées par le nouveau sortilège que Voldemort se plaisait à expérimenter. Depuis qu’on lui avait parlé d’un certain Dark Vador et de sa façon d’utiliser la Force pour arriver à ses fins, Voldemort passait le plus clair de son temps à essayer de comprendre en quoi consistait cette utilisation de la Force, qui semblait être une forme de magie que lui-même ne connaissait pas. Le pauvre Lucius en avait fait les frais.

Queudver, quant à lui, avait décidé de suspendre une branche de gui au plafond, ce qui avait pour effet de déclencher un concert de protestations à chaque fois que deux personnes se croisaient à cet endroit précis.

La soirée restait cependant très calme. Les Mangemorts discutaient tranquillement autour de la table, tandis qu’une bûche glacée fondait lentement à la lueur des bougies. Voldemort quant à lui, boudait seul au coin du feu. Avachis lamentablement sur le canapé bancal, il ruminait en pensant à ce sale petit Potter qui devait être en train de s’amuser comme un fou avec ses amis traîtres à leur sang à Poudlard. Si seulement il pouvait trouver un moyen d’entrer dans l’école de sorcellerie et de détruire son ennemi juré, ce serait alors le plus beau des Noël ! Voldemort poussa un long soupir. Il décida qu’il était temps pour lui de se changer les idées et tendit l’oreille vers la discussion qui animait ses fidèles serviteurs.

- Arrête, disait Mc Nair à Malefoy.
- Quoi ? Ça nous occuperait au moins. Je commence sérieusement à m’ennuyer.
- Lucius, continua Bellatrix, tu débloques complètement là ! Aller à la messe de minuit ? Est-ce que tu sais seulement ce qu’est une messe ? Parce que moi, non.
- Ben… Je crois que c’est un truc de moldus, mais je ne sais pas, ça pourrait être marrant. On pourrait se cacher dans un coin pour se moquer d’eux !
-Je sais ce que c’est moi, une messe, intervint Queudver.

Tout les Mangemorts lancèrent d’une même voix un « quoi » à la fois interrogatif et moqueur.

- Ben oui, moi je le sais, ajouta Queudver d’une voix faible. Une messe, c’est des moldus qui se réunissent dans une drôle de maison et disent des incantations.

Voldemort fronça les sourcils et se retourna vivement vers son serviteur.

- Des incantations ? lui demanda-t-il. Qu’est-ce que ça signifie, qu’ils auraient eux aussi une forme de magie que je ne connaîtrais pas ? Tu dois te moquer de moi Queudver !
- Maître, tout ce que je sais c’est qu’ils lancent des incantations vers un être supérieur. Oh, bien sûr il ne vous est pas supérieur à Vous, Maître, ajouta Queudver d’un ton implorant.

Voldemort passa la main lentement sur son crâne dépourvu de cheveux. Ainsi, les moldus vénéraient un être qui leur était supérieur… Voldemort lui-même était incapable de faire se réunir des centaines de sorciers en son nom. Bien sur, en y réfléchissant, il était bien plus glorifiant à ses yeux que tous les sorciers le craignent de tel sorte qu’aucun (sauf quelques imbéciles plus insensés que téméraires) n’osait prononcer son nom.

- Cet être porterait-il le nom de Dark Vador, Queudver ? Si tel est le cas, il faut absolument que je le rencontre. Je ferai semblant de vouloir m’allier à lui, j’apprendrai tout ce qu’il y a à savoir sur la Force et ensuite, je le détruirai comme un vulgaire gobelet en carton ! Ha ha ha ha ha…

Voldemort se sentit à nouveau revivre, il avait finalement bien fait d’écouter la conversation de ces imbéciles. Cette délicieuse jubilation à l’idée de gagner encore plus de pouvoir fit s’envoler ses idées noires.

Mais Queudver eût l’audace d’interrompre cette douce torpeur.

- Non Maître, Dark Vador est un seigneur Sith, et ce n’est pas lui que les moldus adorent. En fait, je crois que les moldus eux-mêmes ne savent pas à quoi ressemble cet être. Il est abstrait pour eux, mais ils aiment croire qu’il veille sur eux et mettent ainsi tous leurs espoirs en lui.

- Les idiots ! s’esclaffa Voldemort. Et à quoi servent ces incantations ? L’implorent-ils?
- Ils pensent simplement que c’est comme ça qu’ils obtiendront ce qu’ils veulent. Je crois qu’ils le craignent aussi, c’est assez paradoxal…

- Paradoxal ? Ça alors, tu sais ce que ça veut dire Queudver ? demanda Bellatrix dans un rire moqueur. Décidemment, tu m’épates ce soir.

- SUFFIT ! aboya le seigneur des ténèbres. Nous allons nous rendre à cette messe.
- Maître, murmura Mc Nair, vous voulez que l’on se mêle à ces… ces… moldus ?

- Tais-toi imbécile. Nous allons nous amuser ce soir. Comme lorsque vous aviez trop bu à la coupe du monde de Quidditch et que vous aviez fait voler ces moldus.

Les Mangemorts se mirent à rire de bon cœur à l’évocation de ce souvenir. Voldemort se dit qu’il allait finalement peut-être passer une bonne soirée. Maintenant qu’il avait récupéré son corps, il allait pouvoir participer aux festivités, plus question de rester à la traîne pendant que ses fidèles s’amusaient.
Ils enfilèrent leurs capes dans lesquelles ils glissèrent leurs baguettes et s’apprêtèrent à sortir quand tout d’un coup, une détonation provenant de la cheminée les fit sursauter.
Voldemort se retourna et aperçut un énorme bonhomme vêtu tout de rouge. Sa barbe touffue d’un blanc étincelant descendait jusqu’à sa ceinture et lui cachait une grosse partie du visage. Son bonnet rouge et blanc ressemblait étrangement à celui que portait Malefoy pour dormir sans abîmer sa chevelure. À ses côtés se trouvait un sac rempli à ras bord.

Voldemort, malgré sa connaissance très approfondie du monde de la sorcellerie, était abasourdi. Ce gros type lui disait vaguement quelque chose mais il était incapable de se rappeler quoi que ce soit à son sujet.

-Ho ho ho, annonça le gros bonhomme.

Voldemort fronça les sourcils et plissa ses yeux rouges. Tous les Mangemorts sortirent leurs baguettes d’un même mouvement.

- Es-tu celui que l’on nomme Dark Vador ? demanda Celui-Dont-Personne-Ne-Prononçait-Le-Nom.
- Oh ho, mais non ! Je suis le Père Noël !
- Maître, dit Queudver, ce doit être l’Être Supérieur que les moldus vénèrent ! Faites attention, je ne pense pas qu’il soit si gentil…
- La ferme, ordonna Voldemort. Que veux-tu Père Noël ?

Le Père Noël regarda autour de lui, l’air perplexe.

- Mais voyons mes amis, baissez vos baguettes, je suis simplement venu vous offrir vos cadeaux ! Bien que vous ne figuriez pas vraiment sur la liste des gentils… ajouta-t-il en prenant l’air d’un père faisant la leçon à son enfant, ce qui énerva profondément Voldemort.
- Maître, lança Mc Nair d’un ton vif, ce gros bonhomme nous ment ! Je me souviens parfaitement avoir appris étant enfant que le Père Noël n’existe pas ! Ce sont les elfes de maison qui apportent les cadeaux.
- Oui Maître, Mc Nair a raison, rétorqua Bellatrix. Je me rappelle très bien que tout ce folklore était un prétexte pour que l’on se tienne à carreau et que l’on fiche la paix à nos parents pendant la période de Noël.
- Imposteur ! hurla Malefoy en menaçant le pseudo Père Noël de sa baguette.
- Mais voyons, protesta ce dernier, vous faîtes erreur ! Il est vrai qu’à une époque les elfes distribuaient les cadeaux, je n’étais que leur chef, mais ils faisaient n’importe quoi. Ils se trompaient de maison, se mélangeaient dans les cadeaux, perdaient les listes… À tel point que les gens ont fini par croire à un certain Père Fouettard ! Mais depuis longtemps, c’est moi qui me coltine tout le boulot. Les elfes restent dans les ateliers à préparer les cadeaux et moi je passe la nuit dehors, ce qui me vaut chaque année une bonne bronchite.
- Je veux bien te croire, mais il va falloir que tu me prouves ce que tu avances, ordonna Voldemort.
- Oh ho, c’est facile ! J’ai des cadeaux pour chacun d’entre vous…

Et sous les yeux ébahis de Voldemort et de ses adeptes, le Père Noël versa le contenu de son sac sur le sol moisi du chalet. Les Mangemorts se ruèrent sur le cadeau déstiné à leur Maître afin d’avoir l’immense honneur de le lui remettre. C’est Queudver qui fût étrangement le plus rapide. Voldemort ouvrit le petit paquet qui portait son nom et en sortit un bracelet d’or jaune incrusté de rubis sur lequel les lettres GG avaient été gravées. Le bracelet avait appartenu à Godric Gryffondor et déjà Voldemort se demandait qui il allait bien pouvoir assassiner afin de s’en faire un horcruxe.

- Père Noël, demanda Bellatrix qui venait de passer sa nouvelle cape violette brodée de fils d’or, comment faîtes-vous pour passer dans chaque maison en seulement une nuit ?
- Oh ho, et bien c’est facile, j’utilise un retourneur de temps ! C’est très utile. L’inconvénient, c’est que même avec ce petit objet, je ne parviens jamais à avoir le temps de passer dans chaque maison, mais chut ! Pour les Oubliés, je préfère les laisser croire que c’est la faute des elfes !

Les Mangemorts s’esclaffèrent et le Père Noël transplana. La soirée devint chaleureuse et agréable, et Voldemort passa finalement l’un des meilleurs Noël de toute son existence.



Fin

La visite du Père Noël
Par Miss Jedusor


« Fred, Georges, au lit! », s’écria Molly Weasley.

Les deux rouquins montèrent les escaliers, fâchés de ne pas pouvoir veiller plus tard. Ils avaient essayé de convaincre leur mère, mais rien n’y faisait. Et d’ailleurs, personne n’argumentait vraiment longtemps avec Molly Weasley, car celle-ci finissait toujours par avoir le dernier mot.

Mais ce soir, ce serait différent. Les jumeaux avaient l’intention de se relever lorsque leurs parents seraient couchés à leur tour. Ils étaient chanceux, car ils avaient des parents qui ne se couchaient jamais vraiment tard. Ils pourraient donc s’amuser à essayer de deviner leurs cadeaux de noël qui étaient déjà installés sous l’arbre de noël du salon.

En effet, la période de noël arrivait à grand pas. Les jumeaux étaient âgés de 6 ans, déjà de grands espiègles et ils aimaient essayer de deviner quels étaient leurs cadeaux. Ils n’étaient pourtant pas des enfants si sages ! C’est ce qui les faisait bien rire, car leur mère leur avait toujours dit qu’ils devaient être sages s’ils voulaient avoir des cadeaux à noël. Pourtant, malgré leurs farces, ils en avait toujours eus !

Ils avaient aussi quatre frères, Bill, Charlie, Percy et Ron. Les trois premiers étaient plus vieux qu’eux et Ron était plus jeune. Ils avaient également une jeune sœur, Ginny. Tous, y compris Fred et Georges, adoraient noël. Surtout Bill et Charlie qui allaient déjà à Poudlard et qui adoraient pouvoir revenir à la maison pour montrer de nouveaux tours aux jumeaux. Percy était par contre un peu moins enthousiaste. Il semblait ne pas aimer les fêtes de famille et encore moins les farces de ses deux jumeaux de frères.

Ce fut donc vers 21h que Molly et Arthur Weasley montèrent se coucher. Les jumeaux attendirent une quinzaine de minutes pour laisser le temps à leurs parents de s’endormir. Ils se levèrent alors et descendirent au salon. Lorsqu’ils y arrivèrent, ils furent surpris d’y voir un vieil homme à la barbe et aux cheveux blancs portant un habit et un bonnet rouge.

Ils se cachèrent derrière un mur sans faire de bruit afin d’observer ce que cet homme faisait près du sapin.

« J’espère qu’il n’est pas en train de voler nos cadeaux ! », chuchota Fred.

« Ne t’inquiètes pas, s’il en vole un seul, je lui casse la figure ! », murmura Georges.

Ils restèrent là pendant quelques minutes à observer ce vieil homme, puis celui-ci entra dans la cheminée et disparu. Fred et Georges se regardèrent. Un intrus venait d’entrer dans leur maison sans que quiconque d’autre ne soit au courant.

« Il faut faire quelque chose ! », s’exclama Georges.

« Oui, je suis d’accord. Allons voir d’abord s’il a volé quelque chose », répondit Fred.

Ils allèrent voir près du sapin où le vieil homme était resté tout au long de son passage. Ils découvrirent avec stupéfaction que cet homme n’avait pas volé de cadeau, mais qu’il en avait plutôt ajouté !

« Ah ben, ça alors ! Comment est-ce qu’il a fait ça !? », s’exclama Fred.

« Maman et papa vont bien s’en rendre compte, non ? », dit Georges.

« Il faudra en parler à maman dès demain matin ».

« Et pourquoi est-ce qu’on essaierait pas de le prendre sur le fait nous-mêmes demain soir ? », proposa Georges.

C’est ainsi donc que tout au long de la journée qui suivit, Fred et Georges n’attendirent que la venue du soir pour mener leur propre enquête sur ce mystérieux homme. Ils ne se firent même pas prier pour aller se coucher. Molly trouva bien bizarre ce comportement, mais comme elle avait bien d’autres soucis en tête, elle n’en fit donc pas tout un plat.

À nouveau, lorsque tout le monde fut couché, les jumeaux descendirent au salon. Encore une fois, ils y trouvèrent le vieil homme barbu à l’habit rouge. Ils virent, cette fois-ci, que cet homme était en train de manger des biscuits et buvait du lait. Ils se regardèrent, consternés par l’affront de cet homme. Il leur fallait savoir qui était cet homme et ce qu’il venait faire ici !

Le lendemain, veille de noël, les jumeaux passèrent une bonne partie de la journée à élaborer des plans pour faire fuir cet intrus qui, non seulement apportait des cadeaux sans le demander, mais en plus qui mangeait et buvait aussi sans le demander !

Le soir venu, ils descendirent au salon afin de prendre sur le fait l’homme barbu. L’homme n’était pourtant pas encore arrivé. Mais cela ne pris que quelques minutes avant de le voir descendre de la cheminée. L’homme vint pour mettre un nouveau cadeau parmi tous les cadeaux déjà installés, mais Fred le lui enleva des mains avec une main étirante. L’homme fut quelque peu intrigué et tenta de savoir qui l’avait vu. Les jumeaux allèrent se cacher et l’homme ne les trouva pas.

« Bon, il va falloir en faire un autre », dit l’homme pour lui-même.

Il sortit un calepin rouge et écrivit rapidement une note. Il retourna dans le salon afin de déposer les autres cadeaux, mais il ne trouva pas son sac. Georges en avait profité pendant que l’homme écrivait pour aller cacher le sac.

« Mais où est mon sac ??? », dit l’homme, apparemment nerveux.

À ce moment, Fred et Georges, qui étaient cachés dans les escaliers, entendirent quelqu’un se lever dans la chambre de leurs parents. Ils vinrent pour se lever et aller se cacher ailleurs…

« Fred ! Georges ! Que faites-vous debout ? », s’écria la voix de Molly.

Les portes des chambres s’ouvrirent. Tout le monde vint voir ce qui se passait, en premier Molly.

« Alors ? Que faites-vous debout ? », répéta Molly.

« La question est plutôt, qu’est-ce que cet homme fait ici ! », répondit Georges en pointant dans le salon.

Molly alla voir dans le salon et retrouve nez à nez avec l’homme barbu. Tous les deux se mirent à rire et tous les autres Weasley, sauf Fred et Georges, rirent eux aussi. Les jumeaux ne comprenaient pas pourquoi tout le monde riait.

Arthur s’avança vers ses jumeaux, en souriant. Il prit ses deux enfants par les épaules et leur dit :

« Mes chers enfants, voici celui qu’on surnomme le Père Noël ! ».

Fred et Georges ouvrirent de grands yeux. Ils avaient complètement oublié que ce personnage, mythique chez les moldus, existait bel et bien chez les sorciers. Cet homme, le Père Noël, était un drôle de personnage qui aidait certaines familles à faire et à donner des cadeaux aux enfants. Les jumeaux ignoraient par contre que leur famille faisait appel à ses services. Ils se regardèrent, honteux d’avoir pensé que cet homme était un intrus.

« Évidemment », dit Fred. « L’habit rouge, la barbe et les cheveux blancs, tout concorde ».

Après que tout le mystère fut éclairci, la famille fêta noël un peu en avance, en déballant les cadeaux en compagnie du Père Noël.

Fred et Georges eurent leurs fameux gadgets qu’ils voulaient depuis longtemps. Percy eut un chaudron et Bill et Charlie eurent des livres de magie. Ron eut des cartes de Quidditch et Ginny eut des petites poupées.

Ce fut l’un des plus beaux noëls que la famille vécu !



FIN

Un Noël inoubliable
Par Mélusine


- Ronald Weasley! Ici tout de suite! Cria Madame Weasley en colère.

Ron sentit en lui monter un malaise. Il n’avait pas la moindre idée de ce que sa mère pouvait maintenant lui reprocher. Il prit son courage et descendit doucement les escaliers en gardant la tête basse. En bas se tenait sa mère qui avait les mains sur les hanches, les yeux plissés et le pied battant le sol. Ron regarda alors Molly pointer la table dans la cuisine.

- Qu’est-ce…. Qu’il y a? demanda-t-il sous l’œil noir avertir de sa mère.

- Je viens de trouver, ça! Ajouta Molly, va voir!

Ron se rapprocha donc de la table et vite immédiatement ce que sa mère lui reprochait. Il avala douloureusement sa salive avant de dire :

- Oups… J’ai oublié.

- J’ai bien vu ça! Tu n’as pas envoyé aucune invitation pour le réveillon de Noël chez Fred et George. Peux-tu me dire quelle date nous sommes?

Molly tenait toujours son regard sévère sur Ron.

- Heu… réfléchit-il, on est le 21 ou le 22 décembre.

- Es-tu bien certain?

Ron haussa les épaules, Il n’avait plus la notion du temps depuis qu’il était de retour chez lui pour les vacances de Noël.

- Non monsieur, nous sommes le 23 et je t’avais bien dit de les envoyer la semaine passée.

- Ha… j’ai oublié.

- Alors, je les envoie et j’espère pour toi qu’ils pourront venir. Je t’emprunte Coquecingrue.

Ron se sentit aussitôt soulagé lorsque sa mère se préoccupa des lettres d’invitation.

*-*-*
C’était la veille de Noël, Ron était très heureux de se rendre chez ses frères pour fêter Noël. Hermione serait présente et cela lui faisait chaud au cœur. De plus, la soirée s’annonçait très intéressante puisque c’était Fred et Georges qui organisaient tout.

Dans la voiture louée au ministère Arthur, Ginny, Molly et Ron se tenaient sous une pile énorme de cadeaux. L’automobile s’arrêta devant la boutique « Chez Weasley ». L’appartement des jumeaux se tenait au-dessus de leur boutique. Toute la famille Weasley monta un escalier d’acier en colimaçon. Molly appuya sur la sonnette, on entendit alors un son étrange :

- Ho! Ho! Ho! Noyeux Joël les tous p’tits.

Puis Fred ouvrit la porte en prenant une petite voix enfantine.

- Ho Merlin! Vous êtes là, tous là!

Il serra fortement chaque personne dans ses bras comme si ça faisait des années qu’ils ne c’étaient pas vus.

- Merci, mon cher Fred, tu es si coquin, répondit Molly avec les yeux pétillants en voyant agir son fils ainsi.

Ron ne savait pas trop s’il devait rire ou être effrayé par l’attitude de son frère.

- Tu as mangé de la bouse de dragon ou quoi? Demanda Ginny.

- Allez tous au salon, les autres vous attendent. Je prends les cadeaux et hop on s’en va de l’entrée, déclara Georges souriant.

Tout l’appartement était décoré d’une façon vraiment accueillante, il y avait un immense sapin rempli de boules et de guirlandes. Au lieu d’avoir une étoile ou un ange au bout du sapin, il y avait un gnome. Tout le monde était vraiment heureux de se revoir. Molly se tenait près de Percy, Tonks était assise sur Lupin et discutaient de la prochaine pleine lune et Hermione et Ron parlait de ce que pouvait bien faire le professeur Rogue en cette journée spéciale. C’est alors que Georges frappa à l’aide de sa baguette magique son verre de punch pour créer un bruit.

- Chers amis, parents, frères, sœur et Percy, merci d’avoir pris la peine de venir ce soir. Cette nuit, tout sera différent, nous avons décidé de créer une ambiance vraiment Moldu.

- Oui, chers invités, reprit Fred, vous allez être surpris par la grandeur de notre fête. Quelques-uns de vous auront la chance de participer à ce grand évènement. Que la fête commence! En attendant, goûtez à nos petits œuvres d’art.

- Plutôt hors-d'œuvre rectifia Hermione en même temps que la table se remplit de petits mets raffinés.

Ron commençait à vraiment s’amuser, il décida d’aller près du sapin pour regarder les cadeaux.

- À ta place, je ferais attention, annonça Hermione le sourire en coin.

- Pourquoi?

- Ginny vient de se transformer en dinde après avoir goûté un truc et j’imagine que ces cadeaux doivent être aussi ensorcelés.

Ron saisit un cadeau portant son nom.

- Que dis-tu là? Je ne crois pas que…

Une bouche béante apparue avec de larges dents pointues. Le cadeau le mordit bien fort. Ron se sauva immédiatement, mais le cadeau se mit à le poursuivre en jetant des grognements féroces.

- Haaaaa! Cria-t-il en se sauvant.

C’est alors que Lupin immobilisa le cadeau.

- Je crois qu’il serait préférable que nous ne touchions à rien, lui répondit-il en s’asseyant sur le grand fauteuil rouge.

Hermione ria un bon coup avant d’aller rejoindre Ron sur le tapis encore apeuré par le cadeau diabolique. À ce moment précis, Georges réapparut au salon.

- Prenez place chers invités.

Tonks, Molly, Arthur et Ginny transformée en dinde se regroupère.

Alors, l’histoire débute ainsi, commença Georges :

- Tout est calme à l’extérieur, une neige douce tombe sur le village. Dans une maisonnette, le Père-Noël se prépare à aller donner des cadeaux aux enfants qui ont été sages cette année.

Mondingus Fletcher fit une entrée remarquée habillé en Père-Noël. Il mettait ses bottes. Il faut dire que le rôle ne lui allait pas à ravir.

- Un petit lutin s’avança alors du Père-Noël, continua Georges.

Fred était devenu tout petit, il arrivait à peine à la ceinture de Mondingus. Tous les invités au salon riaient aux éclats.

- Père-Noël, nous avons perdu la fée des étoiles, dit Fred avec une voix aiguë.

- Ho! Ho! Ho! Par Merlin, non! Qui va m’aider à distribuer les cadeaux? Il faut la retrouver.

Georges reprit :

- Donc, le Père-Noël et Ti-Fred le lutin quittèrent la maisonnette pour aller à l’extérieur. En tournant le coin de la rue, qu’est-ce qu’ils virent qui était en train de faire un bonhomme de neige? La fée des étoiles.

Georges fit une pause.

- La fée des étoiles, s’écria-t-il.

Fred poussa alors la fée des étoiles dans le salon. C’était en fait Percy qui était habillé d’une grande robe bleue. Cela ne lui semblait pas lui faire plaisir d’interpréter ce rôle. Tous étaient pliés en deux pour rire de ce nouveau personnage.

Georges poursuivit.

- La fée des étoiles expliqua donc à leurs deux amis :

Fred donna un coup de coude dans les jambes de Percy.

- Je m’amusais, je suis désolée. Allons donner les cadeaux, annonça Percy d’une voix monotone.

Quand Georges voulut lancer le sort pour faire venir les cadeaux auprès de Mondingus, celui-ci trébucha sur la poche du Père-Noël et marcha sur la robe de la fée des étoiles. La robe de Percy se déchira et on pouvait apercevoir les collants blancs de Percy. Le sort lancé par Georges fit déplacer le sapin sur tous les personnages de l’histoire qui s’écroulèrent sous son poids. Tous les invités au salon applaudirent fortement et rirent de nouveau. Il faut dire que l’animation était stupéfiante. Après avoir réparé les dégâts, la remise de cadeaux se fit par Mondingus.

Quelques heures plus tard, Ron et Hermione se dirigèrent vers la cuisine et discutèrent de leurs cadeaux qu’ils avaient reçus. Ron et Hermione avaient reçu un très beau cadeau de la part d’Harry, soit des gants en peau de dragon et un livre portant sur les créatures magiques. Tout à coup, Hermione leva les yeux vers le haut et aperçut une branche de gui. Son visage prit aussitôt la teinte rosée. Ron ne comprit pas immédiatement, mais c’est lorsqu’il leva aussi les yeux qu’il se rendit compte de ce qu’il se passait. Son ventre se mit alors à avoir des petits papillons.

- Je crois que nous ne sommes pas au bon endroit…

- Allons pour Noël Ron.

Hermione s’approcha donc de Ron et l’embrassa tendrement sur les lèvres. Aussitôt avoir posé les lèvres sur les siennes, une alarme incroyable les fit sursauter et toute la famille et les autres se rassemblèrent dans la cuisine.

- Ils se sont embrassés, ils se sont embrassés, cria haut et fort Fred. Il faut faire attention chez nous, tout peut arriver.

Hermione et Ron étaient maintenant si gênés qu’ils ne se reparlèrent pas de toute la soirée. Il faut dire que Ron avait passé un de ses plus beaux Noël. Comment oublié Percy avec une robe, Ginny en dinde, le spectacle et surtout ce doux baiser tant espéré?



FIN

Noël Salvateur
Par Lupinette


- Comment vous dire ? Non !

- Mais enfin, pourquoi pas ?

Remus Lupin soupira, agacé.

- Parce que j’ai dit non. Peut-être faut-il que je me fasse comprendre autrement…

Il porta la main à sa baguette et toisa l’importune d’un regard menaçant. La demoiselle haussa les épaules et s’éloigna, à la fois déçue et outrée.

Remus se désintéressa aussitôt des états d’âme de la jeune femme pour laisser son attention se perdre dans ce qui l’entourait.

Il y avait beaucoup de monde. Trop même. Majoritairement répartis en deux groupes, les sorciers produisaient un niveau sonore non négligeable. Les uns se trémoussaient en couples, en groupes, et même seuls sur la piste de danse au son des derniers tubes qui faisaient vibrer la communauté. Les autres discutaient de choses et d’autres, une assiette, ou un verre, ou les deux en main, non loin d’un somptueux buffet qui ne désemplissait pas.

Partout, des lampions de toutes les couleurs étaient suspendus dans l’air, pour la plupart reliés par des guirlandes, dont certaines étaient constituées de gui. Les sorciers s’embrassaient dessous volontairement ou à contrecœur, ces derniers ayant été victimes d’un piège. C’était surtout pour ça que Remus refusait catégoriquement de danser avec qui que ce soit.

Au beau milieu de tout ce monde en mouvement trônait un magnifique sapin. Des centaines de bougies le recouvraient et leurs flammes dansaient joyeusement. De la véritable neige était répartie çà et là sur les branches, maintenue magiquement sous sa forme poudreuse.

- Tu rêves, Lunard ?

- Non, là, vois-tu, je cherche le moyen de te faire payer très cher cette invitation forcée…

Sirius sourit de toutes ses dents et planta une coupe de champagne dans la main de son ami.

- Allons, Remus, je t’amène au plus grand réveillon de Noël de Grande-Bretagne, et tu m’en veux ?

- Je devais passer ce réveillon avec mes parents, Sirius…

- Bah, tu les verras demain !

Remus soupira. Sirius n’était pas loin de la vérité, mais le lycanthrope se cherchait simplement une excuse. Il détestait les grands rassemblements qui l’obligeaient à côtoyer du monde, et surtout, ce que ses amis cherchaient constamment à provoquer, des membres de la gent féminine.

- Bon, reprit Sirius que le silence de Remus mettait mal à l’aise, cette rousse là-bas, elle a l’air gentille…

- Je ne suis pas intéressé, laisse tomber, coupa Remus.

- Très bien, très bien… Donc ça ne t’ennuie pas si je vais la voir ?

- Pas le moins du monde.

Sirius sourit en se levant, et s’éloigna vers la rouquine précédemment désignée.

Remus soupira encore une fois, et ce ne serait pas la dernière de la soirée.

***

Les verres s’étaient succédés sans qu’il n’en ait fait le compte. Il savait qu’il allait le payer cher, mais sur le moment, il s’en fichait éperdument. Et puis, quitte à se soûler, autant le faire correctement. Il avisa une bouteille de champagne encore pleine et décida de se l’approprier. Il lui fallut un certain temps avant que ses jambes ne se décident à le porter, mais il se mit enfin debout et s’avança vers la table sur laquelle se trouvait ladite bouteille, titubant. Quand il eut posé la main sur l’objet de sa convoitise, des gouttes commencèrent à perler à ses tempes et sa salive se renouvela très rapidement. Empoignant la bouteille de champagne, il se dirigea vers la porte donnant sur l’extérieur la plus proche, et parvint miraculeusement à sortir discrètement. Mais il ne prit pas le temps de savourer son exploit. La bouteille toujours en main, il courut vers les buissons droit devant lui, tomba à genoux tant sa tête tournait et rendit tout ce qu’il avait ingurgité pendant la soirée.

Sa lucidité revenant peu à peu, il se trouva minable au possible. Il était à quatre pattes dans l’herbe enneigée, la bouche pas très fraîche, serrant une bouteille qui, ainsi placée à l’horizontal, se vidait lentement mais sûrement de son contenu. Il sourit de cet état de fait. Quel idiot il faisait. Il aurait pu dire non à Sirius, mais il n’avait pas voulu froisser son ami. Et voilà qu’il se retrouvait dehors, dans la neige, malade.

Il secoua la tête pour remettre ses idées au clair, ce qui s’avéra être une très mauvaise idée. Sa tête se remit à tourner violemment et il n’eut d’autre choix que de s’allonger sur le dos en attendant que cela passe. Les sueurs froides étaient très fortes, et il ferma les yeux, se demandant si cela s’arrêterait un jour.

Tout à coup, un contact doux et frais se fit avec son front. Rien à voir avec la froidure de la neige qui commençait à lui mordre le dos et la nuque. Puis, toutes les sensations désagréables, extérieures ou intérieures, s’estompèrent, comme si on l’avait enveloppé d’une pellicule protectrice. Intrigué, il voulut ouvrir les yeux, mais ses paupières refusèrent de lui obéir. N’étant pas du genre à renoncer facilement, il lutta, sans succès. C’était comme si une force maintenait ses yeux clos. Et puis, après tout, pourquoi ne pas se laisser aller, profiter simplement du bien-être grandissant qu’il ressentait. C’était d’ailleurs fort agréable.

Mais non, il essaya une fois de plus de soulever ses paupières, et ses yeux s’ouvrirent. Il était plongé dans le noir. Mais ce n’était pas un noir froid et enserrant, mordant. Non, il semblait plutôt velouté et enveloppant, agréable, teinté d’une douceur blanche.

Il n’était plus allongé sur l’herbe, dans la neige. Il se trouvait sur un matelas moelleux et chaud, sa tête reposant sur un oreiller des plus confortables.

Il n’était plus malade. Son estomac semblait vide de toute substance génératrice de malaise et sa tête ne résonnait plus comme une cathédrale. Ses perceptions étaient revenues à la normale et les nausées avaient complètement disparu.

Se disant qu’il s’était probablement passé plus de temps qu’il n’en avait eu l’impression, il se redressa. Son mouvement provoqua un léger déplacement d’air qui fit onduler quelque chose qui laissa filtrer une douce lumière diffuse. Probablement des tentures. Il avança sa main et toucha effectivement un tissu épais sur lequel il tira. Le lit dans lequel il se trouvait apparut à ses yeux, mais il n’y prêta guère attention. La lumière qui baignait la pièce, et surtout sa source l’obnubilait. La Lune, Pleine, brillait de son infinie pâleur, dans toute sa splendeur sereine.

Paniqué, Remus ferma les yeux. Mais rien ne se passa. Il ne sentit rien, si ce n’est que cette lumière particulière lui paraissait très agréable sur sa peau.

Se rendant compte qu’il n’avait pour vêtement que la tenue d’Adam, il rouvrit les yeux, constata qu’il était toujours humain, et jeta un coup d’œil alentour. La pièce, circulaire, comportait un lit à baldaquin sur lequel il était assis et qui faisait face à une grande baie vitrée dont les deux battants étaient ouverts. A la gauche du pied du lit se trouvait une haute armoire avec un miroir, et à sa droite un élégant fauteuil et un chevalet sur lequel étaient posés des vêtements. Seule la lumière de la Lune éclairait la pièce, ce qui donnait une ambiance bleutée.
Remus se leva et examina les vêtements. Une chemise blanche et un pantalon beige, juste taillés pour lui, semblait-il. Il les passa et se regarda dans le miroir. Parfait. Il se surprit même à penser que bien habillé, il avait une certaine classe. Il haussa les épaules, chassant immédiatement cette pensée futile, et se dirigea vers le balcon sur lequel donnait la baie. La lumière de la Lune était encore plus resplendissante vue de là. Le décor alentour était magnifique. A une centaine de mètres débutait une forêt, dont la lisière était bordée par une rivière. En remontant le cours d’eau des yeux, Remus vit une belle cascade qui ne faisait ni trop ni trop peu de bruit. S’accoudant à la balustrade, le menton posé sur ses mains, il se laissa bercer par les sons environnants, son regard parcourant les détails du décor qui l’entourait.

Puis il vit une silhouette. Elle se promenait le long de la rivière, non loin de la cascade. De longs cheveux noirs aux reflets bleutés, une robe blanche et légère qui touchait le sol et gardait dénudés ses bras et ses épaules. Remus cligna des yeux pour être certain de ne pas rêver, et se redressa. Il avisa un escalier en colimaçon qui descendait du balcon jusqu’au sol en contrebas, et l’emprunta rapidement. D’un pas soutenu, poussé par il ne savait quel instinct, il rejoignit la demoiselle. Quand il arriva à sa hauteur, il ralentit l’allure, marchant à ses côtés. Elle ne dit rien, continuant à avancer comme si elle ne l’avait pas vu. Il garda également le silence, suivant simplement le chemin que ses pas semblaient tracer d’eux-mêmes pour lui. Ils gravirent un léger surplomb au-dessus de la rivière, tout proche de la cascade qui scintillait presque magiquement.

Il n’y avait pas moyen d’aller plus loin, et elle s’assit dans l’herbe douce. Remus l’imita, se plaçant tout à côté d’elle, l’effleurant presque. Il regardait les poissons jouer dans l’eau claire, ne sachant quoi faire d’autre. Il était parfaitement calme, il se sentait bien. Quand elle posa sa tête sur son épaule, il ne sursauta pas, se contentant de passer son bras autour d’elle et d’enfouir son visage dans sa chevelure. Des effluves océanes emplirent ses narines, enivrantes. De sa main libre, il caressa le bras de la demoiselle. Sa peau était douce comme celle d’un bébé. Elle lui rendit son geste, déboutonnant sa chemise pour atteindre son torse. Il soupira d’aise à ce contact agréable et chercha tranquillement comment ouvrir la robe. Sans gestes brusques, très calmement, il trouva une série de boutons dans son dos et les défit un à un. Pendant qu’il opérait, elle ouvrit son pantalon, puis fit tomber sa chemise. Il venait de finir de dégrafer la robe, et il laissa retomber ses bras pour que la chemise glisse toute seule. A son tour, il fit couler la robe sur les bras de sa compagne, révélant aussitôt une belle poitrine, parfaitement dessinée. Il la caressa doucement, et elle frémit, fermant les yeux. Il la prit sous la nuque et dans le dos pour l’allonger complètement dans l’herbe, puis il retira ses bras et passa ses doigts sur son visage, le dégageant des cheveux qui le masquaient. Elle tendit ses mains vers ses épaules et l’attira vers elle. Leurs lèvres s’effleurèrent. Sans précipitation aucune, il déposa baiser après baiser sur chaque parcelle de sa bouche. Celle-ci s’entrouvrit, l’invitant à une exploration plus profonde, et il passa sa langue sur les douces lèvres avant de partir à la rencontre de son homologue. Il prit son temps, goûtant un peu plus à chaque fois. Puis leurs lèvres se pressèrent l’une contre l’autre, et les échanges devinrent plus passionnés. Il rompit alors le contact et se redressa quelque peu. Il attrapa la robe et la fit glisser vers le bas, découvrant des jambes lisses et claires. Ne restait plus sur elle qu’un morceau de toile blanche cachant son intimité. Il l’enserra, la pressant légèrement contre lui, et roula sur le côté afin de se retrouver allongé à son tour, l’ayant redressée dans le même temps. Elle se détacha et fit glisser son pantalon jusqu’à ce que lui-même ne soit plus vêtu que d’un morceau de toile. Son désir était parfaitement visible, mais il le contrôlait sans aucun problème. Ils avaient tout le temps, toute la nuit, et même plus si cette nuit décidait de durer une éternité.

Elle s’installa à califourchon sur lui, et il caressa ses jambes de part et d’autre de ses hanches. Elle s’allongea sur lui, doucement, et il ferma les yeux, une vague de plaisir se déversant dans tout son corps. Elle l’embrassa, il lui rendit son baiser, ils se caressèrent, longuement, sans qu’aucune autre chose que leurs langues ou leurs bras n’esquisse le moindre geste. Alors, lentement, il enleva le bout de toile restant de sa compagne et ses doigts partirent à la recherche de la fleur de son plaisir. Elle se laissa faire, continuant de le caresser et de goûter à ses lèvres, poussant quelques petits sons de contentement. Puis, avec habileté, elle le débarrassa à son tour de son bout de toile superflu, et ses doigts parcoururent avec douceur la manifestation tendue de son désir. Il fallut peu de temps à Remus pour être tétanisé par le toucher expert de sa compagne. Il gémissait de plaisir, incapable de faire quoi que ce soit d’autre. Pendant un bref instant, elle rompit le contact, juste le temps pour lui d’ouvrir les yeux et de la voir fondre sur lui. Il gémit encore, ses yeux s’étant refermés d’eux-mêmes. Leurs lèvres se touchèrent à nouveau, et leurs langues dialoguèrent encore. A l’intérieur d’elle, il sentit une coulée chaude l’entourer, l’inviter à aller plus avant. Il passa ses bras autour d’elle et la serra contre lui, s’enfonçant plus profondément en elle. Il l’entendit gémir à son tour, et son désir augmenta encore. Il roula de nouveau sur le côté, se retrouvant au-dessus d’elle. D’abord immobiles, alors qu’ils s’embrassaient simplement, leurs hanches commencèrent à s’entrechoquer, lentement, puis de plus en plus vite, jusqu’à ce que leur cri conjoint de plaisir ultime ne retentisse dans la nuit, accompagné du crépitement mélodieux de la cascade toute proche.

Il resta figé longtemps, à l’intérieur d’elle, savourant la généreuse chaleur que tout son corps lui prodiguait. Puis il se détacha et s’allongea sur le dos, dans l’herbe, contemplant la Lune. Sa compagne vint se blottir contre lui, jouant avec les poils de son torse. Il soupira et ferma les yeux, souriant. Pour une fois, sa pire ennemie ne l’avait pas torturé et semblait veiller sur lui comme sur l’un de ses enfants…

***

- Remus ! Remus, ouvre !

La voix insistait, encore et encore. Péniblement, Remus ouvrit les yeux. Il mit un certain temps à réaliser qu’il se trouvait dans la chambre d’ami de la maison de Sirius. Comment il y était arrivé, il n’en savait rien. Mais son hôte continuait d’insister à la porte pour entrer, alors il enfila rapidement les vêtements sur la chaise et ouvrit.

- Et bien ! s’exclama Sirius. J’ai cru que tu étais mort !

Remus haussa les épaules et s’assit sur le lit.

- Bon, reprit son ami, tu peux me dire où tu étais passé ? Et… d’où sortent ces vêtements ?

L’interpellé se regarda. Une chemise blanche et un pantalon beige. Alors, ce n’était pas un rêve ? Il raconta à Sirius comment il avait quitté la soirée, malade, comment il avait atterri quelque part où l’hiver n’était pas, où la Pleine lune ne l’avait pas transformé, comment il avait rencontré une jeune femme étrange, en évitant sciemment de préciser qu’il avait fait l’amour avec elle, et comment il s’était retrouvé dans cette chambre par Merlin seul savait quel moyen. A la fin de son récit, il fixa le sol, s’attendant à ce que Sirius se moque de lui. Mais celui-ci siffla. Remus l’interrogea du regard.

- Et bien, tu as probablement rencontré une Fée de la Lune. Je pensais qu’elles n’étaient qu’une légende…

Il sourit.

- Petit veinard ! J’espère que tu en as profité, parce qu’on dit qu’elles sont drôlement canons ! D’ailleurs, il paraît même qu’on ne sait plus se contrôler en leur présence ! T’as eu un super cadeau de Noël !

Il se leva et se dirigea vers la porte de la chambre.

- Allez, viens, un petit déjeuner royal nous attend ! James, Lily et Peter sont venus aussi…

Et il sortit. Remus l’entendit descendre l’escalier. Il sourit de l’ordre des priorités de son ami et se leva. Oui, en effet, Sirius avait raison, c’était un cadeau de Noël extraordinaire. Mais du point de vue de Remus, c’était la réconciliation passagère avec son ennemie tant de fois maudite qui était miraculeuse. Noël était vraiment le jour le plus magiquement surprenant qui existait…

FIN

Mon premier noël chez les sorciers
Par Paddy


En tant qu'enfant de Moldu, je n'ai jamais connu d'autres noël que celui avec le Père Noël qui passe la nuit distribuer les cadeaux à tout les enfants sages.
Et après mon entrée à Poudlard, en septembre dernier, j'ai constaté que dans le monde des sorciers, Halloween était une grande fête. Mais ce dont j'étais loin de m'imaginer, c’était qu'ils fêtaient également Noël et que ce n'était pas si différent que dans le monde des non sorciers.

"VIVE LE VENT, VIVE LE VENT, VIVE LE VENT D’HIVER !" Rectification, en faite si, le Noël des sorciers est très différent.
"Pas de panique Maman, c’est normal, c’est parce que le sapin est ensorcelé. Un simple enchantement pour qu'il puisse nous chanter des chants de noël…
-Mais il vole !
-Oui, Maman. Toujours un sort et il va se promener ainsi dans les airs toute la soirée.
-Ou peut être plus longtemps, ça dépend des sapins." intervint mon amie Raf. "Ma mère aurait besoin de vos conseils culinaires. La cuisine est juste au bout, là bas" reprit-elle en joignant le geste à la parole.
Elle partit dans cette direction, tout en évitant soigneusement les guirlandes qui se disputaient une place près du miroir.
-Ta mère a l'air un peu inquiet. Je vois pas pourquoi.
"MON BEAU SAPIN ROI DES FORETS"
-Tu oublies que c’est une Moldu, elle n'est pas habituée à la magie." lui expliquai-je. « Tout est nouveau pour elle.
-Pourtant, ton père en est un lui aussi, et il a l'air de beaucoup apprécié notre monde. Regarde-le."
En effet, mon père s'intégrait mieux que ma mère. En pleine contemplation des mises en place autonome des guirlandes et des nœuds, il ne vit pas le chat lui sauter dessus.
"Papa ! Attention !" Trop tard. "Faut pas lui en vouloir, depuis tout à l’heure il pourchasse les Père Noël, sans réussir à les attraper. Et vu qu’il y en a un qui est passé juste à côté de toi…." Bon, vu le tête qu’il affiche, une explication plus fournie s'impose. "Tu vois les petits points verts qui se déplacent à toute vitesse un peu partout ? Ce sont des minis Père Noël, verts, tirés par des minis rennes. Tu te souviens de nos figurines en bois représentant des lutins ou autres ? Eh bien, chez les sorciers, ces figurines sont doués de mouvements et jouent un très grand rôle, tu verras tout à l'heure.
-Edrie ! On a besoin de toi !
-Je dois aller aider. Mais, maintenant, ouvre un peu l’œil autour de toi..."
En jetant un dernier coup d’œil au salon dans ces derniers préparatifs de décorations, je remarquai mon père en pleine discussion avec un des personnages qui venaient d'apparaître sur le givre de la fenêtre. Malgré la température plutôt douce pour cette saison, un enchantement permettait de faire croire qu'il neigeait dehors car la neige s'accumulait sur le rebord des fenêtres. Et sur ces dernières, le givre était présent et changeait régulièrement pour nous montrer des scènes hivernales, comme des enfants faisant une bataille de boules de neige, un paysage de campagne enneigé ou encore des maisons décorées pour Noël.

Plus tard dans la soirée, mon père vint me voir. Et sur un ton de grande confidence m'annonça :"Les lumières sur le sapin (ils me les pointaient du doigt), ce ne sont pas des guirlandes électrique." Je voulais rétorquer que cela n'avait rien d'extraordinaire chez une famille de sorciers, mais il ne m'en laissa pas le temps et continua :"Ce ne sont pas non plus des bougies. Au début, pourtant, je croyais que c'était ça, mais en faite pas du tout. Regarde, si on s'approche ..."
Il me prit par le poignet et m'emmena vers le sapin. Il tendit sa main libre vers le sapin et une flamme vint se blottir au creux de sa main en dansant au rythme de la chanson. "Et on peut la prendre sans risque, elle ne brûle pas. Elle ne dégage d'ailleurs aucune chaleur. C'est pour ça que le sapin n'a pas pris feu."
Très fier de m'apprendre quelque chose, il poursuivit :"Et si cette petite flamme danse au bon rythme, c'est parce que le sapin donne le tempo avec ses branches. Regarde." Et il avait raison. En levant la tête, je constatais que le sapin battait la mesure avec deux de ses branches. Et en observant attentivement, je distinguais les flammettes dansant dans le sapin. "C'est vrai ... T'as raison Papa, je n'avais pas remarqué. C'est gentil de me l'avoir montré ! Tu vois que la magie c'est géniale !
-C'est vrai que plus je découvre ce monde et plus je suis fière que ma fille unique y appartienne !"
Je me blottis dans ces bras, et bras dessus bras dessous, nous nous dirigeâmes vers ma mère, légèrement inquiète de ce qui l'entourait.

Plusieurs heures se sont écoulées depuis cette épisode et heureusement, ma mère est un peu plus rassurée qu'au tout début de la soirée. Cependant, on sent bien qu'elle ne se considère pas à sa place et qu'elle préférerait passer Noël chez elle, loin de sapin chantant, de figurines bougeant dans tout les sens, de dessins parlant entre eux ou avec nous et de décorations autonomes. De plus l'absence de crèche la laissait perplexe.
-Mais pourquoi voulez vous que nous installions une crèche ? Cela ferait des dizaines de bonshommes en plus se promenant dans toute la maison.
-Chez nous, la crèche est immobile.
-Oui, j'ai cru comprendre que chez les Moldus tout restait à sa place et que rien ne bougeait. Mais si nous fêtons Noël c'est parce que nous trouvons que cette fête est une très bonne idée. S'échanger des cadeaux au coin du feu, c'est d’une convivialité... Mais nous n'en avons rien à faire de ce petit garçon. Nous ne savons même pas qui il est.
-Vous ne connaissez même pas son nom ? Mais il est très important !
-Maman, l'interrompis-je, ce soir, tu es chez des sorciers, tu ne vas pas commencer à les embêter avec le monde des Moldus duquel ils ne savent pas grand chose. Il pourrait en faire pareil.
-Et si votre mère accepte, je me ferai une joie de lui en apprendre davantage sur le monde des sorciers.
Et ainsi nos deux mères entamèrent une longue conversation sur la différence de leur deux mondes jusqu'à ce que la remise des cadeaux commence.

Le père de Raf’ annonça qu’il était temps que le distribution des cadeaux commencent. A cette annonce, le sapin entouré des Père Noël vinrent se poster non loin de la table. Après que la table fut débarrassée des restes du repas par un coup de baguette, la maîtresse de maison proposa que nous allions nous installer dans les fauteuils et les canapés pour être plus à notre aise. Avec Raf’, nous allâmes nous installer sur un petit canapé suffisamment grand pour nous deux. Son petit frère quand à lui, pris un coussin et s’installa près de la cheminée tandis que les adultes prirent place dans des fauteuils.
Après que chacun soit installé confortablement, le sapin sortit de sous ses branches de nombreux cadeaux de taille réduite. Au fur et à mesure que le sapin les sortait, il les donnait aux petits Père Noël qui les distribuèrent aux personnes auxquelles les cadeaux étaient destinés. Les cadeaux sont de petits formats afin de faciliter leur transport par les Père Noël à travers la pièce.
Un Père Noël s’arrêta à ma hauteur et laissa tomber dans mes mains le cadeau. Il était tout petit et tenait dans le creux de ma main. Vu qu’il ne se passait rien, je me tournis vers Raf’ : « Je crois qu’il s’est trompé. Ce doit être pour toi. » Et au moment même où elle touchait le paquet, ce dernier dans un petit bruit de pétard prit sa forme définitive. Le paquet tenait sur les genoux de mon amie. Après la transformation du cadeau, l’étiquette se détacha de l’emballage et en prenant la forme des lèvres et la voix de sa mère dit : « Joyeux Noël ma chérie, j’espère que ça te fera plaisir et que tu en auras l’utilité. » Avec un grand sourire, elle déchira l’emballage pour découvrir ce que c’était.
Naturellement, un grand brouhaha s'éleva très vite. Les Père Noël continuaient de distribuer les cadeaux. Les heureux destinataires remerciaient à grand bruit, sans oublier les bruits de papier que l'on déchirait, les exclamations de joie, ainsi que les discours des étiquettes.

C'est très agréable d'être dans leur monde, pensa Edrie. Même si au premier abord leur méthode parait un peu distante, je trouve, au final, cela beaucoup plus chaleureux que chez les Moldus. Ici tout le monde participe et tout se déroule en même temps. Jamais personne n’est décalé par rapport au reste des personnes ou délaissés. En plus, il n'y a aucune attente.
Un autre différence par rapport au monde de mes parents est que, chaque personne doit confiée une semaine à l’avance les cadeaux qu’il offrira au sapin. Ce dernier se charge de les rétrécir et de les cacher dans ses branches. Et ainsi durant toute la semaine qui s’écoule, on peut essayer de chercher nos cadeaux et conjecturer quant à leur nature. Bien entendu, le sapin empêche quiconque de s’approprier un des cadeaux. Cette attente et ce désir de connaître la contenance des cadeaux forgent le plaisir et on est ravi de pouvoir enfin les ouvrir.
« Ooohhh, c'est magnifique Edrie. Merci beaucoup !! Ca me fait tellement plaisir !! » Ah Maman … Tu verras tu finiras par succomber totalement à ce merveilleux univers qu’est désormais mien.
D'autres exclamations continuaient de s'élever de chaque coin de la pièce. Heureusement que de l’extérieur, on ne distingue rien. Sinon les rares passants seraient encore plus étonnés que la mère d'Edrie. Même si cette dernière paraissait émerveillée par cette façon d'offrir les cadeaux. Décidément, le premier septembre fut le plus beau jour de la vie d'Edrie.

FIN

Magasinage de dernière minute
Par Lerrone Dupac

Tout était calme au 12, Square Grimmaurd. Aucun bruit dans la maison pour une fois silencieuse. Soudain…

« QUOI ???? »

Un énorme bruit de corps qui s’affale sur le plancher suivit cette exclamation désespérée. Une porte s’ouvrit précipitamment au deuxième étage et des pas coururent vers les escaliers. Ceux-ci gémirent lorsque la personne les dévalaient quatre à quatre, le tout mêlé aux cris stridents de la mégère enragée, dont les rideaux encadraient son affreuse mine qui ornait le mur. L’homme s’arrêta en perdant pied sur un des rejets des jumeaux Weasley (une pelure de banane magique bien mûre), se releva et empoigna les rideaux qu’il s’efforça de refermer. Il reprit sa course et descendit les escaliers au même rythme que les précédents. Rendu au bas de l’escalier, il tourna à droite et courut vers la porte d’entrée et lorsqu’il avança la main pour prendre la poignée de la porte, cette dernière lui ouvrit dans le front et l’homme s’affala sur le sol pour une seconde fois en l’espace de cinq minutes.

« Qu’est-ce que… Remus, que fais-tu coucher devant la porte », s’exclama Molly.

« Aïe! Douleur…intense… », dit le lycanthrope.

On voit la marque de la porte imprimé sur le visage du sorcier tandis qu’il se remet de cette rencontre douloureuse.

« Hum, excuse-moi, tu vas où, comme ça, à cette heure… », dit maternellement Molly en toisant Remus du regard. Celui-ci prit conscience de son état physique matinal et se mit à rougir.

« Va t’habiller, je vais te préparer un petit café. », dit la dame.

Remus remonta tranquillement l’escalier quand il se retourna

« Molly, tu peux me dire quelle heure il est? », demanda-t-il.

« Il est seulement six heures et demie. » répondit t-elle.

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Trente minutes plus tard, un loup-garou habillé descendit dans la cuisine.

« Voilà ton café », dit Molly.

« Merci », répondit Remus.

Celui-ci but la tasse d’un trait. Malheureusement, personne ne savait que quand Remus prenait une grande quantité de caféine, il partait comme un boulet de canon. Or Molly s’était trompée et avait pris la boîte de café de Sirius qui contenait un espresso trois fois plus puissant que la normale. Molly regarda Remus qui se mit à trembler un peu

« Onestle23etmescadeauxnesontpasfini », dit ce dernier d’une traite et quitta la cuisine. Cinq secondes plus tard Molly entendit la porte de la maison claquer. Remus courut jusqu’au centre-ville de Londres(toujours sous l’effet de la caféine), un trajet qui prend généralement trente minutes à pied. Dix minutes après être parti, il entrait au Chaudron Baveur, salua Tom et se cogna contre le mur de brique menant au chemin de Traverse. Malheureusement, le choc lui fit perdre l’effet de la caféine. Il chercha sa baguette, mais il ne la trouva pas. Remus commença à paniquer, mais Tom qui avait trouvé la baguette à l’intérieur la lui amena.

« Merci », dit Remus

Ce dernier pressa les briques nécessaire à l’ouverture du chemin et pénétra à l’intérieur.

« Bon passons à la banque en premier », pensa Remus.

Il se dirigea vers la banque et accéda après une demi-heure d’attente à son coffre numéro deux cent cinquante et un. Il prit une partie des Gallions à l’intérieur et regarda les Mornilles qui traînaient dans son coffre.

« Encore des Mornilles, je leur avais pourtant dit… », pensa Remus

Il se tourna vers le gobelin qui l’accompagnait

« J’aimerais bien si vous pouviez changer les Mornilles en noises ou en Gallions », déclara Remus

« Et pourquoi cela? », demanda le gobelin

« Il faut toujours se répéter, ici… », dit Remus en sortant une pièce d’identité.

Après l’examen de la dite carte, le gobelin pâlit et s’empressa de donner un ordre à deux autres gobelins qui étaient mystérieusement apparus de nulle part.

« Regnahc sel sellinrom tnemmetaidemmi !!!! », déclara le gobelin à ses subordonnées.

Satisfait, Remus quitta la banque et regarda alentours pour trouver un magasin idéal pour commencer son magasinage, vu qu’il n’avait absolument aucun cadeau préparé.

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Après quelques heures, Remus avait trouvé tous ses cadeaux sauf un. Aucune idée lui vint à l’esprit.

« Voyons, … magasin de Quidditch, Fleury et Botts, Madame Guipure, Florean Fortarôme (Humm…) Ollivanders,…. Et j’ai rien TROUVÉ! », cria le loup-garou, désespéré.

Soudainement, ses yeux se posa sur l’animalerie et le déclic se fit dans son esprit (tourmenté). Le cadeau idéal était là, à quelques décimètres, le regardant dans les yeux.

Ce dernier se précipita dans la boutique et appela une caissière.

« Excusez-moi, combien coûte-t-il? » demanda-t-il à la dame en pointant l’objet de sa convoitise.

« Nourriture, accessoires et tout…. 24 Gallions. »

Remus compta sa monnaie. Il lui restait 25 Gallions.

« Voilà. » dit-il en tendant la somme requise.

La dame prépara son achat et, après avoir réduit ses fournitures, qu’il glissa dans sa poche, il put enfin repartir avec son dernier cadeau.

De retour au Chaudron Baveur, il demanda de la poudre de Cheminette à Tom, et prit une cheminée pour le QG de l’Ordre.

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Deux jours plus tard, alors que la fête était bien entamée et que presque tous les cadeaux avaient été ouverts, une jeune personne regardait le lycanthrope d’un air déçu car ce dernier avait fait des cadeaux à tous, sauf celle-ci. À un moment donné, Remus fit signe à la demoiselle de s’approcher.

« Oui chéri? » déclara-t-elle.

« Nymphadora, j’ai quelque chose pour toi. »

La jeune femme fit une moue perplexe. Remus lui prit la main et l’entraîna derrière lui. À la porte du salon, il prit un foulard et lui banda les yeux. Il la guida ensuite au deuxième étage, dans sa chambre. Une fois à l’intérieur, il prit l’animal et…

« Tu peux enlever le foulard », dit Remus.

Remus tenait dans ses mains un petit chien noir. L’expression de Nymphadora quand elle vit l’animal lui réchauffa le cœur. Elle lança un petit cri de joie et prit le chiot dans ses bras et le serra.

« Comment as-tu su que j’ai toujours voulu un chien noir? », demanda Nymphadora.

« Je crois bien que nous avons tous nos sources », répondit Remus « Quoique le Père Noël doit bien y être pour quelque chose… »

FIN

Les Stephano vs le Père Noël
Par Diwen


Mélanie poussa la porte du vieux manoir. Celle-ci s’ouvrit dans un grincement aigu. La jeune fille, d’à peu près 14 ans, laissa tomber son sac et posa sa valise contre le mur.
« - Héééooo, il y a quelqu’un ? »
L’écho de la douce voix raisonna dans tout le manoir. Elle soupira : son père devait encore être au travail et sa mère... quelque part avec ses amies.
Elle entendit la voiture de Céline démarrer au dehors. C’était une amie qu’elle avait rencontrée à Beauxbâtons qui l’avait reconduite chez elle pour les vacances de Noël. C’était son anniversaire une semaine au par avant et elle aurait espéré qu’il y ait des gens chez elle pour l’accueillir.

Elle entendit quelque chose se casser : une assiette ; un verre. Suivit d’une voix aiguë insultant d’auteur de ce bruit.
« - C’est de ta faute ! A cauze de toi, Mell n’aura pas de surprize ! »
Un petit garçon se mit à pleurer et un homme s’interposa bientôt, essayant désespérément de calmer les deux bambins.
Mélanie piqua du nez dans la cuisine.
« - Surprise ! »
Dirent-ils en chœur. Mell’ sourit. Sa famille était là, au grand complet. Comment aurait-elle pu douter de leur sens de la fête ?
Elle sauta dans les bras de ses parents. Les remercia et uns à uns, toute sa famille vint lui souhaiter la bienvenue à la maison.
Son grand frère, Simon, tenait dans ses bras le petit bambin dont le visage était encore rouge de larmes séchées.
« - On... on va ouvrir les cadeaux ? » Demanda-t-il timidement.
« - Bien sûr, Nicolas ! » Répondit une voix féminine. C’était Caroline, 43 ans, mère de quatre enfants dont le plus âgé a 18 printemps et le plu jeune 4 hivers.
« - Et che peux aider ?
- Non ! Mell doit ouvrir les cadeaux toute zeul, tu n’peux pas l’aidé ! »
Ça, c’est Fanny, 6 ans et il fait déjà écrit ‘petite peste’ sur son front.
« - Les enfants, calmez vous ! Bien sûr que Nico’ peut aider à ouvrir les cadeaux. » Dit une voix en s’empressant d’empêcher Fanny de répondre. Michael, 44 ans, époux de Caroline et patron d’une grande entreprise de ‘farce et attrape’ : Zonko.

Quand ils eurent fini de se mettre d’accord sur le procéder à utiliser pour ouvrir les cadeaux – comme il fallait s’y attendre, Fanny eu le dernier mot, Mélanie sourit et s’assit à côté des cadeaux avec Nicolas sur ses genoux. Le garçon miniaturisé lui donnait les cadeaux pendant qu’elle les déballait avec hâte.

La soirée se passa chaleureusement. Après avoir parlé longuement, la famille passa à table et mangea sous la lumière de nombreuses bougies. Puis, les plus jeunes durent dormir. Nicolas avait renoncé depuis longtemps à rester éveillé mais Fanny ne s’avoua vaincue qu’après une demi-heure de dispute et monta sous prétexte qu’il ne restait plus que deux nuits avant noël et que ce soir là, elle pourrait rester éveillé autant que les autres.


***

Sous la lueur des chandelles rouges, les lumières du sapin et l’odeur alléchante de la dinde, je grand jour est là.
La famille Stephano au grand complet était assise autour d’une immense table. Pendant toute la journée, ils avaient fait les préparatifs : Michael avaient improvisé un sapin ; Mélanie et Caroline avaient cuisinés un appétissant repas de noël ; et les enfants avaient décorés le reste de la maison avec Simon.
Tout était organisé pour que le soir, ils puissent fêter noël dignement.

La fête fut inoubliable. Même Fanny fit un effort et imita sa sœur. Mélanie, fière d’être son exemple, joua le jeu et en profita pour la mener par le bout du nez. Lui dire que si on essuie la vaisselle, on reçoit plus de cadeaux, par exemple. Fanny était tellement pressée de recevoir les siens, qu’elle avait insisté pour le faire toute seule et avait donc cassé deux assiettes en voulant aller trop vite.

Il était pour tradition, chez la famille Stephano, de ne pas utiliser la magie pendant la période des fêtes (sauf pour les feux d’artifice du nouvel an). Tout s’était donc déroulé comme chez les moldus. En fin de soirée, ils allèrent tous se couchés en rêvant des beaux cadeaux qu’ils allaient avoir le lendemain.

***

Nicolas se réveilla à cause d’une lumière verte pâle. Il s’essuya les yeux avec son ‘doudou’ et regarda à travers la fine ouverture de la porte entrouverte. Il se leva dans son petit lit.
Une silhouette sortit de la cheminée avec un gros sac sur le dos. Une silhouette noire et grosse, terrifiante. Il semblait avec une longue barbe, mais il n’osa pas deviner son physique.
Il vivait dans un grand manoir, Nicolas devrait être le seul qui ai vu ce... Il hésita. Cambrioleur ou cow-boy ? Cambrioleur ! Nicolas était le seul à avoir vu ce cambrioleur. Il escalada les barreaux en métal qui transformaient son lit en prison. Il l’avait déjà fait, maintes fois même. Dès qu’il toucha le sol, il tira son ours en peluche à travers les barres du lit et sortit de la chambre.
L’inconnu n’était plus là. Il avait disparu. Nicolas était peut être un bébé de 3 ans, mais il était munie d’une intelligence hors du commun. Tout à coup, il entendit un bruit de pas derrière lui. Il se retourna et regarda les environs, effrayé, avant de reconnaître...
« - Mais quezque tu fiche izi ? »
... Fanny. Elle était debout, derrière lui. ‘Elle est tellement plus grande que moi comme ça’, songea-t-il. Mais il avait autre chose à penser.
« - Tu l’as vu ?
- Qui ?
- Le cambioleur !
- Mais nan, il y'a pas de cambrioleur. Tu racontes n’importe quoi ! »

Nicolas jugea qu’elle ne l’aiderait pas et décida d’aller voir Simon. Décidé, il contourna sa sœur et s’engagea dans le corridor sombre. Malgré lui, il avait peur. Fanny ne pris pas racine dans le couloir. Même si elle ne croyait pas son frère, elle refusait de rester seule après avoir entendu ça. Les enfants se déplacèrent alors avec grande précautions vers la chambre de leur frère ainé. Celui-ci se réveilla en sentant la main tremblante de Nicolas lui secouer la tête. Après avoir écouté l’histoire des plus jeunes, il descendit dans le salon et prouva aux enfants qu’il n’y avait rien d’effrayant.
Il les reconduits dans leurs chambres respectives en les consolants et ignorant les plaintes de Nicolas qui jura qu’il n’avait rien inventé.
Simon soupira et borda son jeune frère.
« - Ne t’inquiète pas... Ce n’est rien. Tu as rêvé, ça arrive. Parfois, ça parait tellement réel, tu sais... »

Le bambin acquiesça silencieusement. Toutes les paroles du monde ne feraient pas le poids contre la certitude qu’il avait d’avoir vu quelqu’un entrer par la cheminée. Dès que l’ainé disparut derrière la porte de la chambre, laissant la porte à demi ouverte comme d’habitude, il jeta ses couverture contre les barreaux de son lit et s’assit jambes croisées, les poignets sous le menton.

Il entendit un bruit en bas de l’escalier. Cette fois, il ne laisserait pas le voleur partir. Il escalada les barreaux de nouveau et marcha le plus silencieuse qu’il le pu. Il passa sa tête dans l’espalier. Le gros bonhomme de tout à l’heure dévalisait le sapin de noël. Il avait l’air très occupé.

Nicolas dévisagea l’homme : une longue barbe blanche, un bonnet à pompons, des vêtements rouges et blancs, une ceinture tenant tout en place...
Le benjamin fixa l’homme longuement. Quand il entendit un bruit derrière lui :
« - Quesque tu fait là toi ? »
Il se retourna brusquement. Mélanie était derrière lui. Sans s’expliquer, il la tira par la manche et lui montra le sapin. La jeune fille regarda et laissa tomber sa mâchoire inférieure. Il y avait là bel et bien un homme. Elle fit un pas dans l’escalier en prenant sa baguette, mais son frère l’en empêcha.
« - Pas de magie à noël ! »

Mélanie se retourna et pris la main de son frère. Les yeux de l’enfant brillaient, remplis de larmes. Etait-ce si important pour lui ? Elle compatit. Depuis qu’il est tout petit, on lui répète ça. Même quand il ignorait ce qu’était une baguette, cette règle lui était imposée. Elle se tourna une dernière fois vers l’inconnu. Il avait finit, et il s’apprêtait à partir par la cheminée.
Tout à coup, elle lâcha les doigts de son petit frère et sauta du palier en empêchant l’homme de partir. Elle lui prit le poignet juste avant qu’il ne lâche la poudre de cheminette.
« - Pas de magie à noël. »
Dit-elle dans un sourire malicieux en inclinant sa tête sur le côté.

« - Je ne fait pas le magie à noël. J’utilise la magie de noël. »

Il avait une voix grave, en partie étouffée par l’épaisse barbe. Néanmoins, une seule phrase avait suffit pour prouver sa bienveillance. Sa réponse fut brève. La jeune fille regardait l’homme, ne sachant quoi répondre. Inconsciemment, elle lâcha le poignet et l’homme reparti dans une flamme verte. Mélanie resta là, bouche bée, méditant sur cette dernière phrase. Nicolas descendit l’escalier en courant. Il trébucha et tomba dans les bras de sa sœur.
« - Quesqu’il a dit ? »
Mélanie resta bouche bée. L’homme n’avait rien d’un cambrioleur. Loin de là cette idée. Elle serra contre elle la tête de Nicolas.
« - Rien... Oublie-le... Il n’a rien volé.
- Mais...
- Fait moi confiance, va dormir. »

Elle reconduit le benjamin dans sa chambre sans un mot. Le petit garçon était déçu de ne pas avoir eu de réponse plus complète mais respecta en fin de comptes le silence de sa sœur. Mélanie, de son côté, se demandait encore qui pouvait être l’inconnu qui avait eu la mauvaise idée d’entrer dans le manoir pendant la nuit. Il s’en était bien tiré, en faite : on n’a pas utilisé de magie, songea-t-elle. Mais sont sort aurais pu être différent...
Elle borda son frère et jeta un coup d’œil à l’horloge. Il était tard... passé trois heures... Elle embrassa son frère et se retourna vers sa chambre, un peu perturbée.

***

Fanny lui sauta dessus dès qu’elle ouvrit la porte de sa chambre. Les adultes avaient interdits aux enfants d’ouvrir les cadeaux avant que tout le monde soit là et Mélanie était la dernière à sa réveiller. Elle descendit les escaliers tirée par sa sœur qui était plus pressée que n’importe qui.

Personne ne révéla ce qu’il avait acheté, tous déballèrent alors leurs cadeaux. Cette année, ils étaient gâtés : il y en avait énormément par rapports aux années précédentes. C’était l’étonnement total !
Mélanie était, elle, rêveuse. Repensant à la nuit précédant, ses yeux fixaient une lettre posée contre le sapin. Une lettre entourée d’un ruban rouge.
C’est sur cette lettre que l’on pouvait lire, en lettres dorées : « Le Père Noël »



Fin...

Je vois donc que j'ai réussi à détroner Punky mais ou étais-tu. Pas grave LOL j'ai réussi mon défi qui était de te battre lily . Ah au fait peut-être que l'idée d'un cadeau-surprise m'a aidé LOL je suis juste content.

Bravo encore Red!!! Tu le mérites entièrement. Ton cadeau sera envoyé la semaine prochaine.

Woaow, deuxième !!! Bon, ça fiche un peu les boules d'être si près de la première place mais je suis quand même trèèèèès contente !!! Merci les correctrices !!!!!!

Citation :

Je vois donc que j'ai réussi à détroner Punky mais ou étais-tu?

Lol ça fait plaisir! Enfait je n'ai pas participé, trop de boulot (et c'est pas une excuse bidon )...
Un vrai plaisir à lire! Un grand merci et bravo à tous!

Je suis bien de l'avis de Punky quel plaisir de tous vous lire avant noël, un grand bravo à tout le monde et en particulier un grand bravo à Red pour ton histoire trop mimi, j'adore la petite Nymphadora.

Merci beaucoup en fait si vous lisez l'histoire de Lerrone, c'est la suite de la mienne en quelque sorte(le commentaire de Lupin à la fin)

J'aimerais féliciter tout le monde qui a participé. J'ai adoré vous lire, sincèrement. Ça m'a fait un divertissement et je trouve que vous avez beaucoup de talent, malgré que certains en doutent parfois. J'ai adoré celles de tout le monde, mais j'ai eu une certaine préférence pour l'idée de Weird Sister.

Bref, bravo à tous et à toutes et bonne lecture.

Merci beaucoup Miss Jedusor, ça me fait trèèèèès plaisir que tu dises ça ! Cela dit, je ne suis pas vraiment deuxième en fait. En recomptant mes notes, j'ai vu que j'avais 22,75 et non 23,75, ce qui me met derrière Lupinette et ex-aequo avec Paddy ! Snif, j'perd pas mal de place du coup...

C'est bien trop vrai.... pourtant ça m'étonne... Miss jedusor et moi t'avons classé toute les deux 2 ièmes... je vais regarder si j'aurais pas oublié des points.


ÉDITER: Effectivement, je ne t'avais pas mis les bons points.. je m'excuse de l'erreur... tu as bien le résultat 23,75!!! Félicitation encore une fois lol.

Félicitation tout le monde !

Fécilitations à toi aussi »Diwen

Bravo à tous, un peu en retard...

J'ai envoyé ton prix Red la semaine passée, tu devrais bientôt le recevoir.

Et peut-on savoir ce que Red a choisi comme prix?

Bien entendu, le cadeau surprise!!! Il dévoilera lui-même son cadeau par la suite lol.

Je vois donc que je n'aurai pas le choix