Secrets (partie 1) [En cours...]

Voilà, j'avais envie de m'essayer à faire une fic… entre autre, l'histoire se base sur un de mes persos sur un autre forum mais qui vivra un virement de situation tout à fait différent… Bref, le début est à pu près le même que ce que j'avais écrit pour le forum en question, juste que je voulais gardé la situation initiale, sauf que pour le reste, changerai du tout au tout l'histoire du perso

NDA:: Inconsciemment, bien sur, ma sœur m'a aidé pour ce chapitre…

Chapitre premier
(prologue)
Mon passé

Je m’appelle Rémy Obiwa... J'ai sept ans et je suis né dans un petit village situé près d'une petite rivière. C'est d'ailleurs à cette petite rivière que ma mère fit la connaissance de mon père. Lorsqu’ils se virent pour la première fois, se fut le coup de foudre absolu ; ils sont immédiatement tombés amoureux l’un de l’autre. Mon père avait vingt neuf ans quand ils se sont mariés. Ma mère, elle, n’en avait que vingt et trois. Quelques années après leur union, ils avaient eut leur premier enfant. C’était un garçon qu’ils prénommèrent Drew. Lors de l'accouchement, il y eu quelques complications, mais malgré la triste nouvelle apportée par le médecin, ils étaient vraiment heureux.

Puis, six années plus tard, j’arrivai enfin. Mes parents étaient vraiment heureux d’avoir un second enfant, car, quelques années plus tôt, le médecin de ma mère lui avait dit qu’elle ne pourrait plus en avoir puisque, suite à la naissance de mon frère qui fut très compliquée, ses organes avaient été trop endommagé. Ma mère en fut bouleversée, mais n’avait pas abandonné pour autant, espérant pouvoir prouver qu’elle pouvait avoir un autre enfant. Je suis alors devenu le petit miraculeux de la famille, celui qui n’aurait jamais vu le monde si ma mère aurait lâché tout espoir d’avoir un deuxième enfant en écoutant les propos du médecin.

Mes premières années de vie furent des plus merveilleuses qui soit. Mon frère était toujours aux petits soins et veillait à ce que je ne manque de rien. C’est même lui qui m’appris à marcher et qui me fit dire mes premiers mots. Dès fois, il m’emmenait au bord de la rivière et nous nous baignons quand l’eau n’était pas trop froide, même que, quand cette dernière était glaciale, il me forçait à me mouiller simplement pour me taquiner... Chaque soir que ma mère me racontait une histoire, mon frère venait et faisait les bruits des animaux. C’était vraiment drôle. Mais, mon bonheur n’a pas duré.

Dès que j’eu six ans, mon père daigna enfin s’intéresser à moi. Au début, cela m’a surpris, puisqu’il me considérait comme un être invisible sans la moindre importance. Je ne compris pas tout de suite pourquoi il y avait eu chez lui ce changement. Maintenant, j'avais l'impression qu'il s’intéressait à moi plus qu’à mon frère. Je savais mon frère jaloux car il avait soudain cessé de m’accorder la parole malgré tout mes efforts pour lui parler. Mais au fond, qu’avait-il à me envier? Lui qui n’a jamais subit la colère de son père, qui ne s’est jamais fait traiter de tous les noms par la tête par l’homme qu’il appelait ‘‘père’’. Il ne vivra sans doute jamais ce que j’ai vécu car lui, il est l’enfant modèle de la famille; celui qui est le plus doué, l'aîné quoi?... Mais ce dont j'ignorait c'est que lui aussi subissait également la colère de mon père mais en plus pire, je crois. Je crois que ce que mon père lui faisait endurer allait beaucoup plus loin que les coup que lui me donnait. ***

Comment cela a commencé? Eh bien, un soir qu'il revenait d'une dure journée de travail acharné, mon père me dit de le suivre. Ne sachant pourquoi, je le suivit sans trop me poser de questions, pensant qu'il voulait me faire la morale parce qu'il était assez tard et que je ne dormais pas encore. Il me conduisit dans la forêt, loin du sentier dans un endroit que je ne connaissait pas. Il s’arrêta de marcher et se retourna pour me faire face. La lune était haute dans le ciel et la lumière qu’elle reflétait suffisait à nous éclairer… Mon père m’agrippa le poignet, le tenant si fort, que j’eut l’impression qu’il allait me l’arracher. Puis, sans prévenir, il se mit à me frapper de toutes part, me disant que je n’étais qu’un bon à rien qui ne méritait pas de vivre. Je voyais alors la haine dans ses yeux. J'avais beau lui dire n'importe quoi, il continuait de me frapper et même si ses coups ne duraient que quelques minutes, pour moi, c’était déjà une éternité de souffrance. Il ne me battait pas tout le temps, mais quand il le faisait, il n’y allait pas de main morte. Puis, il s'arrêta. Je me ramassait couché par terre, des larmes coulant à flot sur mon visage... Il s'approcha de moi et, avec une douceur que je ne lui connaissait pas, me releva et m'enlaça en me susurrant à l'oreille de lui pardonner sa mauvaise conduite...

Quand on me demandait ce que j’avais, je répondais que j’étais tombé des escaliers en voulant me rendre aux toilettes la nuit et que comme il faisait noir je n'avais pas vu où je marchais ou d’autre excuse bidon que je pouvais trouver.

Ma mère, elle savait. Elle savait tout ce que me faisait endurer mon père, depuis mes six ans... J’en suis sur car un soir, sans le dire à qui que ce soit et sans faire le moindre bruit, elle nous suivit dans la nuit noire que seuls les rayons de la lune éclairaient. Je le sais, car je la vis dans les buissons, elle avait tout vu. Je pensais alors que mes souffrances seraient fini et que mon cauchemar avec cet homme que j’appelais ‘‘père’’ mais qui n’était qu’un monstre serait enfin terminé, qu’il me laisserait enfin la paix. Mais ce ne fut pas le cas, puisque ma mère partit, préférant fuir plutôt que de ternir la réputation de la famille.

Puis, mon soi-disant père cessa de me battre la nuit, me battant maintenant le jour. Je ne le disais à personne, mon frère essayant d'éviter tout contact avec autrui et ma mère savant tout mais ne faisant rien, à croire que je suis tout seul dans souffrance et la peur que je ressent pour cet homme…


*** Rien avoir avec la pédophilie, pour ceux qui le penserait...

Chapitre Second
Mon frère

Roulé en boule dans mon lit, j'arrivais à peine à bouger tellement j'avais peur. J'entendis des bruits de pas monter lentement les escaliers qui menait à ma chambre. Je poussai un soupir de soulagement quand il n'entra pas dans ma chambre, mais je n'en fut pas moins rassuré. J'entendit une porte s'ouvrir et quelque chose dans ma tête me dit qu'il était entré dans la chambre de mon frère. Je les entendis parler, mais n'arriva pas à saisir quoi que ce soit de ce qu'ils se disait. Puis plus rien. Le silence total. Silence qui devint même effrayant. Si effrayant que je faillis me lever pour aller voir ce qui se passait. Mais, au moment où je décidais enfin à sortir de mon lit, j'entrevit mon père dans l'espace que ma porte lassée entre-ouverte me permettait de voir. Aussitôt, je me recouchai sur mon lit, priant de toutes mes forces que mon père ne m'ait pas vu, mais il n'en fut rien; il descendit les escaliers, allant sûrement rejoindre ma mère. J'attendis tout de même, au cas où. Trente seconde… une minutes… cinq… quinze… peut-être même une demi heure. Rien.

Silencieusement, je m'assit repoussant mes couvertures et déposant lentement mes pieds sur le sol. Je me levai lentement et, sur la pointe de pieds, je me dirigeai vers la porte toujours entre-ouverte de ma chambre. Je regardai en bas de l'escalier et essaya d'y voir quoi que ce soit qui aurait pu y trahir la présence de mon père, mais la noirceur qui y régnait m'empêchait d'y voir quoi que ce soit. Puis, prenant mon courage à deux mains, je prit une grande inspiration et me ruai en dehors de la pièce. Et ce fut à pas de souris que je me dirigeai vers la pièce où mon frère dormait. Doucement, j'ouvrit la porte et portai mon regard dans cette pièce dans laquelle je n'avais que très rarement foulé le planché. Toujours sans bruit, je me dirigeai vers le lit de mon frère et entreprit de me glisser sous les draps. Drew sursauta, sans doute avait-il senti son lit bouger quand j'étais entré sous les couvertes. Me tournant vers lui, éclairé seulement par les rayons de la lune qui entrait par le fenêtre de sa chambre et qui était pleine cette nuit, je me rendit compte qu'il était comme… tendu. Comme s'il avait soudain eu peur de je ne sais quoi. Il ne bougeait plus et sa respiration se faisait de plus en plus irrégulière même si elle restait faible. Puis, comme pour le rassurer, car j'avoue que je ne savais vraiment pas comment réagir en de pareil situation je posai moi regard sur lui, même s'il était dos à moi et lui dit.

« C'est moi… »

Aussitôt, je le senti se détendre. Sa respiration reprit une vitesse normale et lentement, il se tourna vers moi. Mes yeux croisèrent alors son regard… sombre comme une nuit sans étoiles. Étrangement, je n'arrivai pas à y déchiffrer les émotions qu'il s'y reflétait. Son regard était neutre et en paraissait dépourvu. Puis, un simple son, même pas un mot, me sortit de la concentration que je mettais à essayer de le déchiffrer.

« Hn? »

Il me fixait maintenant dans les yeux, se demandant sûrement ce que je faisais dans son lit presque à minuit du soir.

« J'ai fait un cauchemar », mentis-je.

Pour toute réaction de sa part, il se retourna sur le dos et se mit à fixer le plafond, le regard perdu dans le vague.

« Euh… je peux rester? » demandai-je, toujours en le regardant, même si lui ne me regardait pas.

« Mh », se contenta-t-il de me répondre.

Rassuré qu'il ne me mette pas à la porte, je posai la tête sur l'oreiller et entreprit de le regarder sans mot dire, attendant que le sommeil daigne m'emporter dans un monde parallèle. En aucun moment il ne m'accorda un seul petit regard ses yeux restant ouvert, fixant un point que lui seul pouvait voir au plafond. Je ne sais pas s'il avait sentit que je le fixais, mais il tourna la tête vers moi et je croisai son regard, froid, dépourvu d'émotion.

« Quoi? »

Soudain devenu rouge, je détournai mon regard mais, ne sachant où regarder mes yeux retournèrent fixer les siens.

« Rien »

Puis, je fermai les yeux et fini par m'endormir. Quand je me fut réveillé, je mis un moment à me rendre compte que j'étais dans la chambre de mon frère, seul. Ce dernier avait du se réveiller avant moi et était allé aider mon père ou ma mère à faire je ne sais quoi. Je regardai le cadran posé sur le bureau et je vit les gros chiffres rouges afficher ; 11h00. À contre cœur, évidemment, je me rendit dans ma chambre, entreprit de retirer mon pyjama pour enfiler des vêtement plus adapter pour la journée et descendit à la cuisine où ma mère était en train de préparer le dîner. Mon père était assit devant la télé dans le salon et regardait le bulletin de nouvelle. Tant qu'à Drew… je ne le vit nul part. Mère servit le repas, que je mangeai avec rapidité, et dès que j'eut finit, j'allais pour rejoindre ma chambre, mais mon père m'obligea à rester assit et d'attendre que tout le monde eut finit de manger. Mais j'avais l'impression qu'il faisait exprès pour manger avec une lenteur qui paraissait quasiment exagérée, attendant sans doute que je me lève pour lui donné un prétexte de plus pour me battre, comme s'il en avait besoin. Puis, dès qu'il eut finit, je courut jusqu'à ma chambre avec la plus grande hâte. Je ne supportait pas de rester dans la même pièce que cet homme. Je me couchai sur mon lit, les couvertes éparpillées ça et là puisque je n'avait pas prit le temps de faire mon lit hier, voulant absolument voir mon frère. Je pris le lecteur CD que mon frère m'avait passé et finit par m'endormir sur la musique plutôt rythmée, que produisait les écouteurs. Jusqu'à que j'entende une voix se trouvant à deux pas de moi, murmurer;

« Ré… »

Sursautant, je m'arrachai les écouteurs de mes oreilles et, craignant que ce ne fut mon père, je me retournai avec crainte, tentant de cacher le lecteur CD mais c'était juste mon frère qui s'était assit sur mon lit. D'ailleurs, mon père ne m'aurait jamais appelé ainsi… Soulagé, je me calmai. Puis, je remarquai qu'il restait là à me fixer sans rien dire…

« Quoi? »

« Il est déjà 19hrs (7hrs PM) »

Je regardai l'heure qu'affichait les chiffres rouges de mon cadran et me rendit compte qu'il avait bel et bien raison… Puis, me disant de me dépêcher sous prétexte que je n'aurait rien à manger sinon, il quitta ma chambre. Soupirant, j'allai souper. Mon père et ma mère n'était toujours pas revenu de travailler, mon frère avait donc du faire la cuisine. Je me rendit jusqu'à la salle à manger puis m'installa à la table. Mon frère me servit alors ce qu'il avait préparé.

« Je déteste les œufs… »

« Tu m'étonne… Si Raymond était là, tu les aurais mangé tes œufs »

Je fut surprit de l'entendre prononcer le nom de notre père… En temps normal, il aurait dit père… mais… Bref, ne cherchant pas à comprendre et ne volant pas rester muet face à cette remarque, je lui tirai la langue. Puis, je commençai, à contre-cœur, à manger mon omelette jusqu'à ce que Drew me retire mon assiette et ne la remplace par un bol de crème glacée choco-menthe (ma préférée). Je le regardai, le regard remplit de questions, et je vit un sourire se dessiner sur ses lèvres. Si mon père savait ce que je mangeais en cet instant, il ne me laisserais jamais plus seul avec Drew… Une fois terminé, mon frère eu à peine le temps de rincer mon bol et de le mettre dans le lave-vaisselle que nos parents entrèrent. Je regardai l'heure; 21hrs (9hrs PM). Mon père m'ordonna d'aller me couché, ce que je fit sans broncher. Je montai mettre mon pyjama puis allai me brosser les dents. Je retournai dans mon lit mais je ne réussit pas à m'endormir. Environ une demi-heure plus tard, j'entendit ma mère nous crier, à moi et à mon frère, qu'ils partaient et qu'ils ne reviendrais pas avant le lendemain… J'attendit deux minutes, puis, n'en tenant plus, je me précipitai hors de ma chambre pour me diriger vers celle de mon frère. J'entrai sans cogner et découvrit mon frère allongé sur son lit, en train de lit un livre. Je me dirigeai vers son lit, m'assis sur une des oreillers et regardai ce qu'il lisait.

« C'est quoi que tu lis » , lui demandais-je, curieux.

« Rien qui puisse t'intéresser… »

Il referma son livre, le posai sur son bureau et me regarda.

« Que me veux-tu?» me demanda-t-il.

« Je peux dormir avec toi? »

Il me regarda un instant puis me demanda d'aller fermer les lumières. Ce que je refusai de faire, continuant de le regarder.

« Tu l'auras voulu » , finit-il par me dire…

Chapitre Trois
Révélation

Drew se retourna et retira son T-shirt (noir). Je comprit alors pourquoi il voulait que je ferme les lumières. Son dos était recouverts d'une multitude de cicatrices… Des brûlures, des coupures, des coups… Quand il se retourna vers moi, je vit alors qu'il y avait également de ces cicatrices sur ses épaules, son torse et son ventre… certaine était déjà en train de cicatriser, mais d'autre paraissait plus fraîche. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'éprouvai aucun dégoût. Je crois qu'il en fut lui même surpris que je n'en détourne pas mon regard. J'observais attentivement son corps avec un regard remplis de tristesse. Je ne savais pas comment réagir.

Doucement, je le vit aller éteindre la lumière puis revenir tranquillement dans le lit. Les seuls rayons de lumières de la lune ne parvenait pas à refléter ses nombreuses cicatrices et je comprit pourquoi je ne les avait pas vues avant.

« Je… je peux toucher… tes cicatrices? »

Mon frère ne me répondit rien, se contentant d'un simple signe de tête. Alors, je posai une de mes mains sur le torse mutilé de mon frère, mes doigts redessinant chaque cicatrices qui le couvrait. Puis, sans que je ne puisse les empêcher, des larmes se mirent à couler sur mes joues. Mais si je pleurais silencieusement, il à du s'en rendre compte car aussitôt il me prit dans ses bras pour me consoler et me dire que se n'était pas de ma faute. Et nous nous endormîmes ainsi.

Quand je me réveillai le lendemain, je fut surpris de me retrouver seul, encore une fois, dans sa chambre, jusqu'à ce que je le vois entrer dans la pièce. Il était déjà tout habiller de noir, comme à son habitude. Il me dit de me dépêcher de regagner ma chambre pour que j'en fasse autant, en me suppliant de me dépêcher. Ce que je fis aussitôt. Je courus jusqu'à la pièce en question, prit un chandail prit une paire de pantalon que j'enfilai le plus rapidement possible avant qu'il ne me demande de descendre. Rendu à la cuisine, il me lança une pomme et me somma de le suivre. Ce que je fis. Il sortis à l'extérieur, se dirigeant vers la forêt.

« Attends-moi », m'écriai-je.

Je fut presque obliger de courir pour le rattraper. Rendu à la rivière, je remarquai qu'il n'avait pas l'intention de si arrêter.

« Où on va? » demandai-je, mais c'était peine perdu.

Il continua d'avancer et moi à le suivre. Je ne voulais pas faire marche arrière car sans doute me perdrai-je en tentant de retrouver mon chemin dans cette partie de la forêt.

« Mange ta pomme », m'ordonna-t-il.

« Mais… »

« Tu ne t'ai jamais demandé pourquoi Raymond ne ne touchait plus? »

Cette simple phrase me fit comprendre la cause des cicatrices qui encombrait son corps. Sur ce, je me tus et entreprit de mordre dans ma pomme, non sans remarquai qu'il était sur ses gardes. Une fois ma pomme terminer, je dis:

« Que... »

Mais, une fois de plus, il me fit signe de me taire. Au bout de quelques minutes j'allai protestai quand nous entendîmes quelque chose bouger derrière les buissons. Aussitôt. Mon frère m'intima de continuer de suivre le courant de la rivière me disant qu'il saurait où me retrouver. Mais je ne voulais pas me séparer de lui, ne voulais pas être seul dans cette partie de forêt que je ne connaissait pas… Alors je restai là, sans bouger, attendant.

« Rémy, s'il te plaît… fait ce que je te dis de faire… »

Puis, à contre cœur, je me mit à marcher, lentement, suivant le courant de la rivière, non sans lâcher mon frère des yeux. Puis, soudain je le vit. Aussitôt que nous fûmes sortit, Raymond nous avait suivit…

« Cours »

Ce que je fis, à contre cœur, évidemment. Je couru le long de la rivière qui serpentait entre les nombreux arbres de cette sombre forêt jusqu'à ce que je n'en fus plus capable. Fatigué, et à bout de force, je trébuchai et tombai, m'éraflant les genoux et également les paumes de mes mains. Cependant, je ne tentai pas de me relever, alors, je restai là, étendus de tout mon long, évacuant toutes les larmes de mon corps.