quoi !! Les tâches sont pas là
j'avais pourtant posté ! Je comprend pas je reposte !
TOURNOI PREMIÈRE TACHE
Première tâche de
Mélusinehttps://www.youtube.com/watch?v=OPoy_hBT9S0Première tâche de
Jordan
Le Noël de KyraKyra déambulait dans les rues, seule. Elle cherchait quelqu'un ou quelque chose. Cela faisait presque une heure que la petite fille cherchait lorsqu'elle le trouva enfin, bien confortablement installé dans une boîte de carton dans la ruelle. Kyra s'en approcha et le prit dans ses bras. Ce dernier miaula de protestation mais finit par se laisser faire. À peine fut-elle de retour chez elle que Kyra remarque que de petite choses blanches tombaient du ciel. C'était la première fois qu'elle voyait de la neige et ses yeux mordorés ne manquèrent rien de ce spectacle magique. Elle qui avait toujours vécus dans des pays chaud où il ne neigeait pratiquement jamais en raison de la chaleur qui y régnait, Kyra n'avait jamais pu voir de neige.
Le lendemain, la petite fille alla faire les courses avec son père. Pendant le trajet, Kyra remarqua qu'il y avait des lumières dessus certaines maisons.
«Dit papa, tu sais pourquoi les maisons ont tout plein de lumière ?»
Le père se tourna vers sa fille âgé de cinq ans.
«Chaque année, à l'approche du 25 décembre, les gens décorent leur maison en vu d'un évènement important.»
«Quel événement ?»
«Noël.»
«?!»
Son père s'agenouilla pour être à sa hauteur et la regarda dans les yeux.
«En gros, c'est un moment où on en profite pour se retrouver en famille et où on offrir des cadeaux aux gens qu'on aiment.»
«La fête de l'amour ?»
«La paix, mon ange, la paix»
La petite fille continua de regarder son père.
«Et on la décorez nous notre maison, hein papa !»
«Oui, ma chéri»
Le père déposa un baiser sur le front de sa fille et se releva. Il prit la petite main de Kyra et ensemble, ils allèrent faire leurs achats. De retour à la maison, la petite se dépêcha de monter les escaliers.
«Où vas-tu ?»
«Dans ma chambre.»
Kyra ouvrit la porte de sa garde-robe et un joli petit minou tout blanc avec une tache brune autour de l'œil gauche sortit. Elle le prit dans ses bras et le caressa.
«Tu dois avoir faim, attends-moi ici, je reviens.»
Puis elle referma la porte de sa chambre, se dirigea vers la cuisine et se prit un verre de lait.
«Depuis quand aimes-tu le lait ?» lui demanda son père.
«Depuis maintenant !» répondit Kyra en remontant les marches en quatrième vitesse.
Curieux, son père monta voir ce qu'elle faisait. Dès qu'elle entendit des bruits de pas, Kyra tenta de cacher le chaton sous son lit mais il était trop tard, son père était déjà dans l'embrasure de la porte.
«Kyra, que t'ai-je dit à propos des animaux que tu trouvait dehors ?» la sermonna son père
«Mais papa,…» commença Kyra.
«Il n'y a pas de mais papa.»
Triste que son père n'éprouve pas plus de sympathie pour les pauvres petits chats abandonnés à leur triste sort dans les rues, Kyra alla reporter le chat dehors. Puis, son père l'appela pour souper.
La petite fille soupa sans grand appétit, repensant sans arrête à son chat.
Une semaine plus tard…
Son père apparut au pied de la porte.
Son père lui dit que le souper serait bientôt prêt puis retourna dans la cuisine. Elle alla souper. Un peu plus tard dans la soirée son père lui dit qu'il était temps de se mettre au lit. Kyra fit ce qu'elle avait affaire puis alla se glisser sous les couvertures. Son père la rejoignit quelques instants plus tard avec une grosse boîte entre les mains qu'il déposa sur le lit de l'enfant.
«C'est quoi ?» demanda la petite fille, intriguée.
«Ouvre, tu verra»
La petite fille s'exécuta et qu'elle ne fut pas sa surprise en découvrant au fond de la boîte un petit chat tout mignon et tout blanc avec une tache brune sur l'œil gauche. Elle sauta au cou de son père pour le remercier et lui dit que c'était le plus cadeau qu'elle ne pouvait rêver. Cependant…
«Mais moi j'ai rien pour toi, papa…» avoua Kyra. «J'étais tellement fâchée que tu me demande de mettre mon chat dehors que je ne voulais plus t'offrir de cadeau.»
«Ça ne fait rien… c'est toi le plus grand cadeau que je pouvais avoir et c'est tout ce qui compte…»
Première tâche de
Ella WilliamsMon plus beau NoëlNous étions le soir, dans une banlieue de Londres. Tout était noir.
La petite fille était installée devant la cheminée, regardant les flammes rougeâtres danser, tel un ballet à l’Opéra. La fillette était comme fascinée par ses jets chauds qui virevoltaient, imitant les mouvements des danseuses orientales au fin fond de l’Arabie. La petite était seule dans la pièce sombre, éclairée seulement un chandelier doré. Les prunelles de l’enfant brillaient. Elle se concentrait seulement sur les flammes. A côté de l’enfant, était située une petite table cirée, de couleur acajou. Les cloches sonnèrent douze coups.
La petite ne se coucha pas .Elle continuait de regard le spectacle qui s’offrait à elle, rien qu’à elle. Les yeux de l’enfant se fermaient malgré elle mais elle voulait les garder ouverts. La fillette voulait contempler les flammes, toujours et encore. Mais la fatigue l’emportait. La petite fille se plongea dans un profond sommeil. Elle suçait son pouce et son petite poing recroquevillé sur son ventre. Ses cheveux blonds comme les blés encadraient son visage d’ange. La lune semblait veiller sur l’enfant.
La petite se réveilla pendant la nuit, un cauchemar l’empêchant de se rendormir. La petite blonde pleurait à chaudes larmes, serrant contre elle un petit mouchoir qui sentait la lavande. La petite frémissait, il faisait froid maintenant. Tout le bois avait brûlé et la fillette avait les pieds nus et en guise de vêtement, seulement une chemise de nuit déchirée. La petite fille trempait son oreiller et déversait des torrents de larmes mais personne ne l’entendait. L’enfant entendait des gens lui parler, des voix familières. Le bout de femme s’inquiéta et pleura de plus belle. Elle avait l’impression que quelqu’un lui murmurait des bribes de conversation.
Tout d’un coup, une surveillante arriva et regarda la fillette, dégoulinante de larmes et toute rouge. La surveillante ouvrit grand les yeux et demanda, d’un air méchant:
-Il y a quoi encore, la môme? Tu as perdu ta peluche, c’est ça la mioche?
La petite fille hésita à répondre puis se décida à prendre la parole, esquissant un minuscule sourire implorant envers la surveillante.
-Rien, Sarah, rien. Je n’ai rien, ne vous inquiétez pas.
La surveillante grimaça et fixa la petite fille d’un air sarcastique et bien trop ironique.
-D’abord, tu m’appelles Mademoiselle et puis, tu n’es rien qu’une petite menteuse pleurnicharde.
Les pleurs de la fillette reprirent de plus belle, empêchant de prononcer une syllabe. La petite fille respira un grand coup et chuchota:
-Papa, Maman ,ils me manquent.
-Écoute, ma mignonne, t’es dans un orphelinat, c’est pas pour rien. Tes parents ont disparu, jamais tu pourras les voir. Maintenant, tu vas dormir et tu te tais, Hannah .
La surveillante tourna les talons et partit, claquant la porte juste devant Hannah. Hannah reprit ses pleurs et attendit toute seule dans le noir. La petite n’attendait qu’une seule chose:que ses parents viennent la chercher et qu’ils la sortent de cet orphelinat obscur et délabré. La fillette attendait ce moment depuis sept ans, et cela n’était jamais arrivé. La fillette souffrait d’une solitude incroyable. Tout le monde l’ignorait profondément. Personne ne se préoccupait de Hannah, elle était tout simplement transparente comme l’air.
Le lendemain, Hannah se réveilla les yeux engourdis par le manque de sommeil important de la veille. La petite fille se coiffa longuement, se fit une coiffure ressemblant vaguement à une tresse. Elle prit ensuite une simple robe noire et saisit un gilet blanc poussiéreux. Elle chaussa ensuite ses petits pieds dans des bottines
. Ayant fini sa toilette rudimentaire ,la petite prit le chemin de la salle à manger. Elle traversa un long couloir sombre puis s’arrêta devant l’escalier. Soudain, un de ses camarades la poussa. Hannah dégringola sur tout le long de l’escalier et finit sa chute contre un coffre en bois, sur lequel elle se frappa violemment le crâne .D’autres petites filles ne manquèrent pas l’occasion de se moquer de la fillette, qui avait une énorme bosse sur sa petite tête. Hannah, se releva avec peine sous les moqueries des orphelines. La fillette arriva dans la salle à manger et prit son petit-déjeuner. Après cela, elle passa toute la journée dans sa chambre et s’endormit profondément, ce jour de 23 décembre.
Le lendemain,24 décembre, Hannah se réveilla joyeuse. Aujourd’hui, on fêtait Noël à l’orphelinat. Une façon d’oublier qu’on est malheureuse. Hannah fit comme d’habitude sa toilette et mit une tenue quelconque. Pendant, la journée, les orphelins n’avaient pas le droit d’aller dans la salle transformée en lieu de fête. Ils n’avaient le droit qu’en soirée. Hannah était très impatiente. Les surveillants avaient informé les enfants que ce serait le meilleur Noël depuis des années .La petite était ravie. Hannah retourna dans sa chambre et se mit dessiner. Soudain, Grace, la fille de la directrice s’approcha de Hannah, un air de défi. Les deux enfants se détestaient mutuellement. Grace, les yeux méchants prit la parole:
-Alors, Hannah?On est toute seule sans ses parents?Oh, oui, c’est vrai, ils ont disparu.
Hannah ne supportait pas cette méchanceté:elle envoya son petit poing droit dans le nez de Grace. Du sang commença à couler et la petite Hannah regretta immédiatement son geste.
La directrice allait la renvoyer?Où irait-elle?La petite plongea sa tête dans ses petites mains, puis la releva, implorant Grace. Grace ajouta:
-Je ne dirais rien. A une condition, donnes moi ton bijou.
En effet, Hannah possédait un bijou, c’est tout ce qu’elle avait comme trésor. Elle ne pouvait pas le donner .Hannah tenta de s’expliquer:
-Grace, Grace, je ne peux pas te le donner.
Grace, furieuse attrapa le bijou et Hannah essayait de le récupérer. En tirant trop fort, Grace brisa le bijou. En guise de pardon, elle flanqua un coup de pied dans les côtes de Hannah.
La petite essaya d’optimiser et pensa à la soirée de Noël. Le midi, Hannah ne manga rien, trop impatiente pour avaler quelque chose. La journée passa très lentement. La fillette décida de se préparer à dix-huit heures.
Tout d’un coup, dans une mallette, elle découvrit avec surprise qu’une robe rouge y était enfouie. Tout excitée, elle l’enfila avec délice. La robe était longue et on la nouait derrière le cou avec un nœud en soie élégant. Elle trouva aussi un morceau de tissu doré et se fit une jolie ceinture.Elle prit sa petite veste bordeau et se glissa dedans.Elle passa ensuite à sa coiffure,elle se fit une natte puis la transforma en chignon parfait.
La petite descendit à la salle. Tout était illuminé et un immense sapin trônait au milieu de la salle. Il était décoré avec des couleurs chatoyantes.Une immense table était dressée, avec une nappe rouge.Une vaisselle dorée avait été disposée pour l’occasion.Les serviettes étaient d’un joli vert.
Les regards se tournèrent sur Hannah:tout le monde la trouvait ravissante.La petite fille dansa,discuta,mangea et s’amusa beaucoup.Puis vint le moment d’ouvrir les cadeaux, moment que les enfants adoraient. La petite fille qui s’attendait à un sublime cadeau,fut déçue,il n’y avait que des moufles.
Soudain,la petite fille vit deux silhouettes,adultes.Cela lui rappela ses parents,ils lui manquaient tellement.Ils s’approchèrent. L’homme était roux et avait un peu de barbe et la femme était blonde comme les blés. Ils regardèrent la directrice puis ils hurlèrent:
-Qui s’appelle Hannah Fergusson ici?
Hannah se leva timidement et s’approcha des deux adultes.La femme regarda longuement Hannah et s’exclama,les larmes aux yeux:
-Ma robe!Ma fille!
Hannah ne comprenait pas.Que faisaient ces intrus ici?Tout d’un coup,Hannah comprit l’évidence:c’était ses parents.La petite Hannah se jeta dans leurs bras et ils l’embrassèrent.
Ils tinrent son visage entre leurs mains.Les enfants regardaientla scène émue.Les parents n’hésitèrent pas,ils prirent leur fille et ils la portèrent dans la voiture.
Nous étions le soir, dans une banlieue de Londres. Tout était noir.
Première tâche de
Nathalia Dumbledore