Harry Potter et la revanche des mangemorts (hp8) (spoilers)

Voilà, bien le bonjours, je souhaiterais poster ici ma fanfiction pour que vous me disiez ce que vous en pensez. J'écris ici un tome 8 d'harry potter, et celà se passe un jour après la mort de Voldemort.


Chapitre 1 : Réunion maléfique.

Il régnait une agitation plus que naturelle dans cette petite maison sombre de Issy-les-moulineaux. C’était une chaude matinée de Juillet, mais le soleil ne s’était toujours pas levé. Peu de gens passaient devant l’habitat et aucun d’eux ne semblaient prêter attention aux éclats de voix qui venaient de cette maison.
- A quoi rime cette plaisanterie Hullius ? Pourquoi en France ? Pourquoi dans ce quartier pourri ? Pourquoi hein ?
- Tais-toi Fopy ! Tu veux vraiment que tout le quartier entendent nos discussions sans doute ?
La voix résonna longtemps mais à nouveau, personne dehors n’y prêta attention.
Un homme encapuchonné y entra alors, avec une certaine nonchalance. Une douzaine de personnes étaient assis autour d’une table, l’air sombre. On voyait bien que plus de la moitié ne savaient pas ce qu’ils faisaient là. La salle, faiblement allumé par quelques bougies, était immense, mais ne comportait pas de décorations.
- Tu est en retard Travers Junior, dit d’une voix glaciale le dénommé Hullius.
Le jeune Travers enleva sa cagoule, découvrant ses jeunes traits. Il ressemblait à son père, le Mangemort tant connut. Il semblait avoir seulement une vingtaine d’années.
- Oui, mais il n’y a plus personne pour me punir, rétorqua ce dernier, un air d’arrogance et de défi dans les yeux.
- Bientôt, petit –Travers Junior fronça les sourcils d’un air menaçant en s’entendant ainsi appelé « petit »-, tu regretteras ce genre de discours. Assis-toi et estime toi heureux de participer à cette réunion.
- M’estimer heureux, je veux bien, mais j’aimerais avoir une bonne raison de l’être. Le Seigneur des Ténèbres est mort tuer par Potter –il cracha par terre- et nous sommes ici les seuls Mangemort encore en liberté ! Quel est le but de cette réunion Hullius ?
- Laissez moi le temps de parler ! cria Hullius.
Plusieurs Mangemorts tournèrent la tête d’un air inquiet vers la fenêtre mais Hullius ne leur prêtèrent aucune attention.
- Comme Travers Junior l’a dit, nous devons être les derniers serviteurs du Seigneur Des Ténèbres. Je proclame que tous ceux qui sont absents aujourd’hui ne soit dorénavant plus Mangemort.
- Bien parlé Hullius, proclama un très grand sorcier blond, nommé Ghuy, d’une voix forte.
-Comme vous le savez tous, Potter a tué le Seigneur Des Ténèbres –Travers cracha à nouveau par terre, au même endroit qu’avant-. Nous devons donc avoir un nouveau chef.
Quelques minutes de silence suivirent cette déclaration.
- Personne ne remplaceras jamais le Seigneur Des Ténèbres, dit Travers en rompant le silence. Il était trop fort. Trop puissant. Et tout le monde ici veut avoir ce poste....Il sera donc dur de faire une élection.
- Je n’ai jamais parlé d’élection, fit remarqué froidement Hullius. Et tu ne devrais pas dire que le Seigneur des Ténèbres est irremplaçable. Personne parmi nous n’a jamais essayé. Pour ce qui est de savoir qui va être le nouveau « chef », je propose que les participants se livrent à un duel....à mort.
Nouveau silence. Certain paraissaient tenté, d’autres plutôt effrayé.
- J’accepte, fit Fopy.
Les autres l’approuvèrent lui aussi.
- Bien. A présent, voyons les participants. Je dois tout d’abord vous dire que je me présente moi aussi. Alors... Toi Fopy ?
Un sorcier avec de longs cheveux noirs et sales fit « oui » de la tête. Il ne donna pas plus d’explications.
- Toi, Travers ? demanda t-il avec un petit rire.
- Oui, je me présente, fit ce dernier, toujours avec un air d’arrogance.
Tout les autres refusèrent à l’exception de Ghuy, qui semblait enchanté de pouvoir se battre à nouveau.
- Donc, résuma Hullius, il y a moi, Ghuy, Travers Junior, et Fopy. Bien. Le combat aura lieu ici même. Levez-vous. Voilà...Répulso !
La table vola et alla se cogner contre un des murs du fond de la salle. Un des Mangemort la détruit d’un coup de baguette magique.
- Suivez moi. Ah oui, j’allais oublier...Protego, marmonna t-il la baguette pointé vers ceux qui étaient resté assis.
- Pourquoi....commença Ghuy mais Hullius ne lui laissa pas le temps de terminer.
- C’est pour qu’ils n’interviennent pas dans le combat, expliqua t-il. Bien. Placez-vous pour former un carré assez espacé. Voilà. 3, 2, 1, commencez !
- Stupéfix ! hurla Ghuy en visant la tête d’Hullius.
Le sortilège le rata et ricocha sur le charme du bouclier. Le jet de lumière rouge faillit toucher Fopy qui se jeta à terre pour l’éviter.
- AVADA KEDAVRA ! lança Travers en direction de Hullius qui l’évita en se baissant.
En même temps, Foby lança vers Ghuy un sortilège de stupéfixion qui le frappa de plein fouet. Il tomba lourdement sur le sol, mais les autres, trop préoccupés à se battre, ne l’achevèrent pas.
Hullius saisit sa baguette d’une manière étrange, la pointa sur Travers, et cria :
- STUPEFIX !
Le sort le rata de quelques centimètres, ricocha à nouveau contre le charme du bouclier et toucha encore une fois Ghuy.
Arrêtant soudain de se lancer des sorts, ils se regardèrent.
- Avada Kedavra, lança tranquillement Travers vers Ghuy. Le jet de lumière verte le toucha au niveau des côtes ; Ghuy vola à travers la pièce avant de retomber, les bras en croix, mort.
- STOP ! hurla Hullius –il annula son charme du bouclier-. Venez chercher Ghuy, et jeter le dehors. Ensuite, nous reprendrons le combat. Bien. Protego !
Profitant de la distraction de Travers, Foby le visa en murmurant :
- Aguamenti.
Un mince jet d’eau arriva en pleine tête de Travers, le noyant. Mais Foby ne parvint pas à continuer à le l’étouffer sans être une proie vulnérable pour Hullius. Il abandonna donc cette idée et couru pour éviter un jet de lumière rouge qui fonçais droit dans sa direction. Travers poussa un cri de rage et hurla un maléfice de mort vers Hullius, qui l’évita aussitôt en sautant sur le côté.
Les autres Mangemorts regardais le spectacle d’un air surexcité, chacun encourageant son favoris, proclamant des insultes aux autres.
- Stuféfix ! lança Hullius en direction de Foby. Le maléfice le rata de si près qu’il tomba par terre. Mais au moment où il s’apprêtait à se relever, Travers fendit l’air de sa baguette en criant :
- Avada Kedavra !
Un jet de lumière verte illumina la pièce sombre, et Foby, comme Ghuy avant lui, s’écrasa lourdement contre un mur et s’entendît sur le sol, mort.
Cette fois, Hullius ne demanda même pas d’arrêter le combat pour sortir Ghuy de la pièce. Tous deux se regardaient, le regard noir, l’air plus que concentré. C’était comme une sorte de finale. D’un côté un jeune sorcier arrogant, devenu Mangemort à cause de son père, et de l’autre, un sorcier plus mûr, plus expérimenté.
Travers mit le feu au sol, en espérant ainsi distraire l’attention de Hullius. Mais celui-ci mis beaucoup moins de temps que prévu pour éteindre l’incendie.
- Expelliarmus ! lança alors Hullius à la surprise générale.
La baguette de Travers lui sauta alors des mains. Il recula désespérément mais trébucha sans le faire exprès sur le corps sans vie de Foby et tomba.
Hullius, la baguette tendu vers le cœur de Travers, lui annonça :
- Ecoute-moi Travers Junior. Je ne vais pas te tuer : nous sommes trop peu nombreux et chacun de vous ici va m’être utile. Donc, je te laisse la vie sauve seulement si tu jures –via le serment inviolable- de me servir. Compris ?
- Oui....Merci.... bafouilla Travers, encore sous le choc.
Hullius se détourna de lui, annula une nouvelle fois son charme du bouclier, puis leur demanda de ce mettre en cercle autour de lui.
- Bien... Je vais maintenant vous attribuez chacun d’une mission. Revenez ici en l’ayant faîte ou ne revenez jamais. Toi –il s’adressa à un petit sorcier au cheveux brun, avec l’oreille gauche en moins- et toi –il parlait d’un sorcier avec de longs cheveux blond qui lui allait jusqu’au cou- vous allez essayer de venir à bout de Kingsley, le nouveau ministre de la magie. Vous autres, vous allez tuer toute sa garde rapprochée sauf toi, Travers Junior et moi. Toi, tu vas tuer tous les amis de Potter, histoire de le faire souffrir et qu’il soit moins sur ses gardes. Et moi, je m’occuperais de lui... Des questions ?
Tous firent non de la tête.
- Bien...Alors sortez. Ah oui. A ceux qui veulent savoir pourquoi à Issy-les-moulineaux, c’est parce que jamais le ministère de la magie ne nous cherchera là, ils nous croient trop fier pour sortir de l’Angleterre. Dommage que Foby soit mort, c’était lui qui avait posé la question...
Un vague sourire passa sur le visage de son meurtrier.

Voilà, je vous met la suite seulement si vous me donnez un avis de ça !

Chapitre 2 : Bilan de la bataille.

Cela faisait presque un an que Harry n’avait plus dormi dans les lits douillets de la salle commune de Griffondor. Entre temps, il avait couché dans des tentes ou autres choses inconfortables, et il fut presque surpris de voir qu’il avait passé une des meilleures nuits de sa vie.

Pendant un instant, tous ce qui s’était passé la veille était oublié. Mais sitôt qu’il vit certains lits vident, tous les détails de la bataille lui revinrent à l’esprit. Les Mangemort arrêtés, la mort de Fred et de beaucoup d’autres alliés et surtout le meurtre de Voldemort. Cela paraissait trop beau. Et Harry fut très surpris de constater, un jour après la bataille, que la mort de son pire ennemi, de l’assassin de ses parents, ne le replissait pas de joie. Cela ne les ferrait pas revenir. Harry les avait juste vengé.

Harry vît alors le lit vide de Ron et se demanda soudain s’il avait dormi ici. Oui, comme le prouvait ses affaires entreposer dans un désordre total. Harry regarda sa montre, et vît avec surprise qu’il était dix heures et demie.

Sans trop se presser, Harry s’habilla, l’esprit perdu dans cette question : Que feraient les Mangemorts maintenant que leur maître était mort ? En proclamerait t-il un nouveau ? Abandonnerait-il leur statut pour y revenir plus tard ? Définitivement ? Harry eu mal à la tête avec toutes ces hypothèses. Pour le moment, il n’avait aucun moyen de le vérifier. Une autre question beaucoup plus terre à terre lui vint alors à l’esprit : qu’allait-il faire à présent ? Rattraper son année perdue à Poudlard pour faire Auror ensuite ? Harry sentait qu’il avait un choix immenses. Mais de nouveau, Harry remit ces questions sans réponses à plus tard, rien que le temps de déjeuner et de parler avec Ron et Hermione.

D’ailleurs Ron et Hermione...ils étaient ensemble maintenant. Harry s’y était attendu mais, finalement, il se rendit compte qu’il l’avait en fait jamais vraiment préparé. Mais il avait peur que s’ils rompaient, leur amitié n’en soit endommagée.

Ses pensées partirent ensuite vers Ginny. Il allait enfin pouvoir être avec elle.
A cette idée, il se sentit le cœur plus léger.

Il finit en vitesse de mettre sa deuxième chaussette. Il descendit ensuite l’escalier pour aller dans la grande salle. Harry se sentit bizarre. Il eut soudain la désagréable impression d’être tout seul dans l’immense château. Mais l’idée fut vite chassé par l’excitation a entré dans la grande salle et de parler enfin tranquillement avec Ron, Hermione et McGonagall.

Harry ouvrit la porte sans difficulté et entra. Il s’attendait à voir une multitude d’élève mais à sa plus grande surprise ne vît personne. Le sentiment d’être exilé revint en force et Harry eut le plus grand mal à l’oublier.

Des drapeaux de Poufsoufle, de Serdaigle, de Serpentard et de Griffondor ornaient les murs et le ciel artificiel de la grande salle. Harry se rappelait de tellement de souvenir ici même...les victoires de Griffondor dans la coupe des quatre maison, l’endroit où Dumbledore faisait habituellement son discours de début d’année et de fin d’année...

En pensant à Dumbledore, Harry songea soudainement que ses amis devaient être dans la salle de la directrice, qui était maintenant le professeur McGonagall. Harry se précipita et en passant se cogna le pied contre la porte. Poussant toutes sortes de jurons, il passa cette porte et ce précipita vers la gargouille.

- Mot de passe ?
- Dumbledore, assura Harry qui savait qu’il n’y avait que peu de chance que le mot de passe ai changer d’un jour à l’autre. Comme il s’y attendait, la gargouille approuva de la tête, et le laissa entrer.

Il grimpa les marches, et haletant, arriva à hauteur du bureau. La salle avait repris des couleurs après le départ de Rogue, et avait gagné en luminosité. Au bureau se trouvait McGonagall, Ron, Hermione, et George. Harry remarqua que George n’avait plus le sourire qu’il avait souvent, et il paraissait bien seul, son frère. En y repensant, il n’avait jamais vu George son frère.

Ils se retournèrent tous en entendant Harry approcher. George sortit de la salle avec un air déçu et même de grande tristesse. Il oublia de dire bonjour à Harry, ce qu’il ne ratait jamais auparavant.
Harry salua les personnes présentent dans l’ancien bureau du directeur le plus apprécié de Poudlard.

- Ca va Harry, lui dit Ron en souriant, tu as bien dormi ?
- Oui oui...salut Hermione...et bonjour professeur, répondit Harry en se tournant d’abord vers sa meilleure amie puis vers son professeur de métamorphose. Qu’est-ce que vous faîtes ?
- On tire le bilan de la batailles, lui répondit Hermione.
- Le bilan de....mais pourquoi ?
Le professeur McGonagall se leva, regarda le tableau de Dumbledore, prit une grande inspiration, et lui répondit :
- Je pense, Potter, que tous les Mangemorts n’ont pas été arrêté. Et on ne peut pas se permettre de faire le travail à moitié. Les derniers membres de l’ordre –sa voix s’éteignit un peu- ont pour mission de les traquer. Je voulais vous dire ça, car je pensais que vous étiez intéressé par ce bilan.
- Oui, professeur.
- Parlons maintenant de l’année écoulé à Poudlard...Je sais qu’elle était horrible, que personne n’a appris grand-chose, en tout cas pas dans les règles de la tolérances avec -entre autre- les Moldus. Je propose donc de faire redoubler toutes les classes, en accueillant tout de même les premières années. Vous pourrez ainsi faire votre 7ème année ici, Potter. Vous êtes d’accord ?

Harry approuva d’un signe de tête mais il devait s’avouer qu’il n’était pas vraiment réveillé, et toutes ses informations à la fois s’intassaient dans son cerveau et lui donnait mal à la tête.

- Professeur, demanda Harry, puis-je aller déjeuner s’il vous plaît ?
Il ne répondit pas aux regards interrogatifs de Ron et de Hermione.
- Bien sûr, dit McGonagall, bien que légèrement surprise elle aussi. Mais revenez me voir ensuite, j’aimerais parler avec vous.
- Bien professeur.

Et il se leva, Ron et Hermione sur ses talons. Arrivé dans le hall du bureau, après avoir vérifier que McGonagall ne l’entendait plus, Ron se tourna vers lui :

- Alors, Harry, tu en penses quoi ?
- Je suis d’accord avec elle pour ce qui est de redoubler l’année...mais les derniers Mangemorts ne peuvent plus rien tenté maintenant que leur Maître est mort, non ?
- Mais Harry, dit Hermione, souviens-toi pour la coupe du monde de Quidditch, les Mangemorts croyaient bien que Voldemort –Ron fut sur le point de lui crier « NON » avant de se rappeler que le nom n’était plus tabou- était disparu, et pourtant ils ont commis des actes de magie noire !
- Oui...En attendant, allons déjeuner, fit Ron, moi j’ai faim.
Ce fut à ce moment que Harry sentit que son meilleur ami n’avait pas faim du tout, et qu’il voulait plutôt penser à autre chose qu’un événement désagréable. Il était d’ailleurs très pâle. Il resta un petit peu en arrière et demanda à Hermione après qu’il fut sûr que Ron ne pouvait pas l’entendre :
- Hermione...Comment va Ron ?
- Très mal Harry...répondit Hermione avec tristesse. J’ai peur qu’il ait énormément de mal à se remettre de la mort de son frère.
Rattrapant ensuite Ron, ils entrèrent dans la grande salle où il y avait à présent de la nourriture. Hermione ouvrit alors son sac et en sortit plusieurs journaux en les donnant à Harry.

Harry lut rapidement les journaux en questions, et vit La Gazette du Sorcier, Le Chicaneur, Sorcier Magazine, Potter-Mag, et beaucoup d’autres. Jetant un regard interrogateur en direction de sa meilleure amie, elle lui répondit :

- Je voulais voir l’avis de tous les magazines possibles, pour voir si quelques un savaient la vérité.
- Et alors ?
- Lis par toi-même, lui dit elle la voix neutre.
Harry prit La Gazette Du Sorcier, et lut le titre qui était : Le meurtre du plus grand meurtriers de tout les temps. Harry ouvrit le journal et commença à lire :

Il s’est produit hier un événement des plus extraordinaire. En effet, le plus grand mage noir de tout les temps est mort assassiné hier par un certain Harry Potter. Ce dernier l’aurait vaincu de manière tellement simple, que moi, Rita Skeeter, journaliste diplômée dont le talent n’a jamais été remis en cause, je me permets de vous avertir. Pour la bonne et simple raison que le jeune Potter peut être un mage noir et que...

Harry releva tout de suite les yeux et pensa que continuer la lecture ne l’amènerai à rien du tout. Il jeta la gazette le plus loin possible de lui, puis prit et ouvrit un journal qui lui était totalement inconnue, Potter-Mag.

ENCORE UN EXPLOIT DE L’ELU :

Harry Potter, l’enfant prodige, a de nouveau réalisé l’exploit de vaincre Vous-Savez-Qui, grâce notamment à son courage et à sa grande magie. Mais voici le rapport de ce qui c’est passé hier soir :
Harry Potter, accompagné de ses fidèles amis Ron Weasley et Hermione Granger, sont revenus à Poudlard alors qu’ils étaient en fuite. Vous-Savez-Qui fut mis au courent par les Mangemorts qui enseignaient dans cette école, notamment Rogue, et décida de venir avec ses fidèles serviteurs dans son ancienne école de sorcellerie. Potter fut mis au courent, et une fuite des mineurs du château fut mise en place. Les majeurs et les professeurs pouvaient rester au Château, s’ils voulaient se battre pour leur école.
On ne sait pas exactement ce qui poussa Rogue à s’enfuir, toujours est-il que l’on a retrouvé son cadavre dans la « cabane hurlante ».
L’école mit en place une extraordinaire défense, pendant que Potter cherchait un « objet ».
Au bout d’un moment, il y eu une trêve et Potter fut courageusement aller voir Vous-Savez-Qui qui était dans la « foret interdite ». Personne –sauf Potter bien sûr- ne sut ce qui c’était passé. En tout cas, Voldemort revint au château avecPottei mort. Mais alors que les résistants continuaient de lutter, Potter disparu. Il réapparu soudainement et fit un duel avec Vous-Savez-Qui, et parvint à en venir à vaincre son pire ennemi, le meurtrier de ses parents, l’homme qui avaient tuer tant de ses amis.

Harry pensa que c’était un façon un peu trop valorisante pour lui de raconter ça.

Les autres journaux disaient à peu près la même chose. Lorsque qu’Harry eu finit sa lecture, il se tourna vers Hermione et Ron.

- Alors ? Qu’est-ce que vous en pensez ? demanda t-il.
- J’en pense que La Gazette du Sorcier est dirigé par une bande d’abruti, répondit Ron d’un ton bourru.

Harry et Hermione éclatèrent d’un rire sans joie.

Chapitre 3 : Le Cri.

Les jours passèrent ensuite, sans qu’il n’y ait personne à Poudlard. En effet, le professeur McGonagall souhaitait garantir la sécurité de Harry, Ron et Hermione en les gardant au château tout l’été, mais devant leurs protestations, elle se résigna à les laisser partir à la fin de la semaine.
Harry s’ennuyait ferme au château, car il n’y avait personne avec qui s’amuser, en dehors de Ron et d’Hermione, qui ne se quittaient à présent presque jamais. Les parties d’Echecs version Sorcier devinrent vite lassantes, en particulier parce qu’Harry n’avait pas du tout amélioré son jeu et que Ron laissait systématiquement gagné Hermione.
Harry aurait aimé faire du Quidditch, mais comme Hermione n’était pas très forte, Ron ne voulait pas la dévaloriser et restait au sol. Harry trouvait de plus en plus exaspérant l’attitude de ses deux meilleurs amis mais asseyait de se comporter d’une bonne manière lorsqu’il les voyait tous les deux face à lui, se tenant la main.
Harry ne voyait qu’un brouillard total sur son avenir. Il s’interrogea lentement la nuit, mais à part Auror, il ne voyait rien à faire selon ses capacités.
Enfin, après une semaine d’ennui mortel pour Harry, la fin de la semaine arriva. Puis, il s’interrogea sur une question qu’il ne s’était jamais posée auparavant : Où allait-il vivre maintenant ? Chez les Dursley ? Ils ont dû retourner au 4 Privet Drive, et Harry n’avait aucune envie de les revoir pour l’instant. Chez les Weasley ? Harry se dit qu’il leurs avait à tous causés suffisamment d’ennuis comme ça, et abandonna la question. Au 12 Square Grimmaud ? Peut être...
Harry, Ron et Hermione descendirent voir le professeur McGonagall, qui était (d’après la carte du Maraudeur) dans son bureau.
Elle les vit arriver, les regarda avec un petit soupir, et commença à sortir de la pièce pour les guider vers le Poudlard Express. Harry prit alors la parole.
- Professeur McGonagall ? Où vais-je habiter ? demanda t-il.
McGonagall leva les yeux vers lui avant de répondre.
- Pour l’instant chez les Weasley, mais des Membres du ministère et de l’ordre sont en ce moment même en train de fouiller le 12, Square Grimmaud, pour trouver tout ce qui pourrait vous nuire lorsque vous y habiterez. Je vous annonce également que Kreattur, l’elfe de maison, est bien vivant et a hâte de vous faire à manger, ajouta t-elle avec un sourire.
- Merci professeur, répondit Harry en lui souriant à son tour.
Son idée était la meilleure, songea t-il, alors qu’il montait dans une des diligences.

Dix heures plus tard, le Poudlard Express ralentit enfin et les trois amis en descendirent sans rien dire. Ils s’attendaient à voir sur le quai les parents de Ron, Mr Weasley et Mrs Weasley, et aussi les parents de Hermione, délivrés de leur mauvais sort de l’oubli, mais le quai était désert.
Le voyage s’était déroulé sans incident, si ce n’est que Harry était surpris de voir qu’aucun Auror ni membre de l’Ordre du Phénix ne les escorte.
Derrière Ron, un bruit parfaitement audible retentit aux oreilles de Harry. Celui-ci pivota sur ses talons, la baguette brandit vers l’endroit sombre d’où provenait le bruit. C’était un panneau qui indiquait que le Poudlard Express était «plus loin», et il semblait qu’il y avait quelque chose derrière.
Hermione, entraîna rapidement et brutalement Harry et Ron vers la barrière.
Ils se retrouvèrent tous les trois sur le quai des Moldus, et ils furent encore plus surpris et inquiets de voir que lui aussi était vide et sombre.
Cette fois, Harry fur sûr et certain d’avoir entendu un bruit, dans un vieux magasin de Moldus.
Le magasin était une sorte de petit bâtiment gris sombre, sur les vitres ornaient de la publicité pour des vêtements, et à l’intérieur, pas de lumière, le noir complet.
- Qu’est-ce qu’on fait ? demanda d’une voix tremblante Hermione.
- Mais où sont donc les gars qui doivent nous escorter ? pesta Ron.
- Sans doute dans le magasin, ironisa Harry. Je crois que l’on devrait partir d’ici le plus vite possible.
Il regarda autour de lui.
- Il n’y a personne pour nous voir. On peut transplaner.
Harry, Ron et Hermione se tinrent la main, et tournèrent sur eux même.
Et tous trois tombèrent par terre, entraînés par leur poids, se rentrant dedans dans un vacarme assourdissant.
Ils se relevèrent.
- Comment ça se fait ? demanda Ron d’une voix où se mêlait l’incertitude et l’inquiétude.
- Je pense, dit Hermione, que quelqu'un aimerait nous garder ici....
Harry vit ces certitudes le quitter. Il ne mènerait jamais de vie tranquille. Il aurait toujours des Mangemorts, ou des partisans de Voldemort aux trousses.
Mais en y réfléchissant, il n’aurait pas aimé mener une vie tranquille. Le problème présent, c’était que sa vie, tranquille ou pas, était particulièrement en danger, ainsi que celle de ses deux meilleurs amis.
Il pointa sa baguette magique sur la vitrine poussiéreuse du magasin et murmura : « répulso ».
La vitre explosa en faisant beaucoup plus de bruit que ne l’aurait souhaité Harry.
- Lumos, fit Ron.
L’extrémité de sa baguette s’alluma, et il la pointa lui aussi vers le comptoir du magasin.
Harry sentit que quelque chose lui touchait le bras, et réprima un hurlement. Il se retourna et fut rassuré de voir que ce n’était qu’Hermione. Elle ne le regardait pas et ses yeux étaient fixés à la droite de Harry. Il suivit le regard d’Hermione.
Il y avait une bonne douzaine de Détraqueurs qui venaient à leur rencontre.
Harry sentit la panique l’envahir brusquement, comme un douche froide, l’empêchant de respirer convenablement.
Il tourna la tête vers Ron qui n’avait pas encore vu les Détraqueurs. Il était entré dans le magasin et regardait prudemment autour de lui.
- Ron, dit faiblement Harry, Ron derrière toi, des....
- AAARRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGG !!!
Le bruit leur parvint aux oreilles à la vitesse d’une bombe. Ce n’était ni Ron, ni Hermione qui avait hurlé, il le savait, ils étaient à côté de lui. Non. Le cri venait de, en même temps très près, et de très loin à la fois.
Les Détraqueurs s’étaient enfui.
Le sentiment de malaise reprit Harry. Ce n’était pas normal. Jamais un Détraqueur ne se serait enfui de cette manière en entendant un cri. D’habitude, c’est la créature elle-même qui en produisait sur les gens, des hurlements.
- C’était quoi, ça ? demanda d’une voix éteinte Hermione.
- Des Détraqueurs, lui répondit Ron en essayant sans succès de sourire.
- Je veux dire, ce cri...
- Je ne sais pas, mais ça nous a sans doute sauvé la vie.
- Vous en connaissez beaucoup, vous, des Détraqueurs qui se tirent après un hurlement ? intervint Harry. Je ne pense pas que ce soit normal. D’où venait ce cri ?
- Je suis certaine qu’il venait de là, répondit Hermione en pointant sa baguette magique sur le vieux magasin Moldu.
- Vous ne croyez pas que tout ce qui peut faire peur à un Détraqueur est de nôtre côté ?
- Le problème, c’est que je vois mal comment est-ce que quelqu’un sans user de Magie Noire, pourrait faire fuir des Détraqueurs par le simple son de sa voix.
- Et puis je suis sûre que les Détraqueurs sont revenu à Azkaban, il en parlait dans la Gazette...
- Oui, mais tu sais, la Gazette....Ils ne racontent pas toujours la vérité...qu’est-ce que je dis moi ? Presque jamais la vérité...
- Peut être, mais là c’est Kingsley le ministre, alors je peux t’assurer qu’il ne dit pas n’importe quoi. Je pense que c’est plutôt l’œuvre de...partisans de Voldemort, répondit Hermione d’une voix grave.
- Je ne pense pas qu’il soit bon de s’attarder ici, reprit Harry.
- Et si on allait d’abord voir dans le magasin ? proposa Ron. Si ça se trouve, il y aune personne en train de se faire tuer ici. Et les Détraqueurs sont partis dans sa direction. Alors je pense que si c’est le cas, il serait judicieux d’essayer de le sauver.
Hermione et Harry ne dirent rien. Tous deux savaient qu’il pensait à Lupin et à Tonks, mais aussi et surtout à Fred Weasley, son frère.
- D’accord, fit Harry d’un ton décidé, sans prêter attention à Hermione qui hochai la tète derrière lui.
- Harry, Ron...ce n’est pas prudent vous savez...
- On a rien lorsque l’on ne tente rien, proféra Ron. Ecoute Hermione, je veux venger mon frère, Lupin, Tonks, Maugrey et tous les autres ! Tu ne peux pas m’empêcher de faire ça, surtout si c’est pour une histoire de prudence !
Hermione ne répondit pas, et Ron se retourna. Harry savait qu’en temps normal, elle aurait dit qu’elle ne voulait pas perdre Ron, mais apparemment, elle ne voulais pas provoquer une dispute entre eux deux, et elle avait estimer préférable de se taire.
Ron leur fit un signe de tête, et avança en tête du trio, la baguette magique allumée levée sur l’étrange boutique de la voie des trains.
Harry leva à son tour sa baguette, et l’alluma (« Lumos !»), et imita le geste de Ron, afin d’éclairer le magasin.
Ils y entrèrent par la vitre brisée par Harry, et regardèrent. Il semblait que ce magasin était une vielle boutique de vêtements. Des tas et des tas d’habits, noircis par la poussière étaient dans la pièce.
Se glissant entre les piles de vêtements, Harry, Ron et Hermione cherchèrent, en vain, pendant une demi-heure pour tenter de retrouver celui ou celle (ou la chose) qui avait crié.
Ils revinrent sur le quai, et essayèrent une nouvelle fois de transplaner.
Cette fois, cela marcha, et ils atterrirent en plein milieu du jardin des Weasley.

Chapitre 4 : Le Retour...

Au cours des jours qui suivirent, Harry vit à maintes reprises que les Weasley étaient devenu différents depuis la mort de Fred. Tous, même Ginny, ne riaient plus, ne parlaient pas beaucoup, et le regard sombre encore chargé de larmes de Mrs Weasley donnait à Harry un incroyable sentiment de culpabilité. Sans lui, jamais les Mangemorts ne seraient venus à Poudlard. Si lui et Ron ne s’étaient pas assis à côté en première année dans le Poudlard Express, Fred serait-il encore vivant ?
Cette question le traumatisait. Après ce qu’il s’était passé à la gare King Cross, Harry et Ron n’avaient pas bougé du Terrier –Hermione était partit chercher ses parents, et le moral là-bas était au plus bas. Mr et Mrs Weasley essayaient avec beaucoup de mal et sans succès d’être heureux avec les autres, mais, Harry sentait en eux quelque chose de terrible. D’ailleurs, la plus grande crainte de Mrs Weasley, comme l’avait prouvé trois ans auparavant l’Epouvantar, était de perdre son mari ou ses enfants.
Mais le plus perdu de tous sans son frère était sans nul doute George Weasley. Il ne blaguait plus, il ne riait plus, il ne parlait même plus. On aurait dit qu’il avait perdu sa joie de vivre.
Harry attendait avec impatience de voir Ginny seul à seul, mais elle semblait trop marquée par la mort de Fred pour pouvoir avoir la même envi.
Harry passa donc un mois tout seul avec les Weasley, et la deuxième semaine du mois d’Août fut marquée par l’arrivée d’Hermione. Même si elle ne redonna pas une humeur joyeuse à la famille, elle permit cependant à Harry d’être mieux en compagnie des Weasley, car à chaque fois que Mrs Weasley s’inquiétait pour lui, une petite voix dans sa tête lui disait « sans toi, Fred serait encore vivant, sans toi Fred serait encore vivant...».
Ce fut donc avec soulagement qu’il vit arriver la fin des vacances d’été, ce qui signifiait son retour à Poudlard. Il avait hâte de reprendre des cours, même de potions....
C’est alors qu’il se souvint de Rogue. Rogue. L’homme qu’il avait haï tant d’année, surtout l’année dernière...cet homme était un héros. Harry savait que c’était grâce à Rogue qu’il était encore en vie. Grâce à Rogue que Voldemort était mort. Mais cet homme était mort. Harry avait vu tant de monde mourir autour de lui....

Le jour du départ du Poudlard Express, ils étaient tous en pleins bagages. Ce qui rappela à Harry quelques bons souvenirs. Il avait pris son temps pour faire sa valise, en évitant tout le monde sauf Ron et Hermione. Son meilleur ami semblait aller mieux maintenant ; La famille Weasley se remettait peu à peu du drame.
Le ministre Kingsley vint en personne les chercher dans le jardin. Harry lui demanda soudain, alors qu’ils s’apprêtaient à transplaner :
- Pourquoi n’y avait t-il aucun membre de l’ordre dans la gare, lorsque nous sommes revenu de Poudlard il y a deux mois ?
Kingsley sursauta, regarda Harry dans ses yeux profonds, et répondit de sa voix lente et grave :
- Tous ceux qui étaient chargé de ce travail ont....disparus, Harry.
Disparu....mais combien de personne vais-je faire mourir avant d’être tué moi-même ? songea t-il.
- Et, demanda Harry avec une hésitation, qui était chargé d’aller là bas ?
- Diggle. Dedalus Diggle. Et d’autres membres du Phénix que tu ne connaissais pas, Harry. Maintenant, si tu le veux bien, nous ferions bien d’aller là bas, sinon, vous allez rater le train.
Harry se souvint de l’aventure mémorable qu’il avait vécu avec Ron, en deuxième année, où ils étaient arrivé à Poudlard en voiture volante parce qu’ils avaient raté le Poudlard Express. Il sourit antérieurement.

Sur le quai de la gare, Harry voyait les gens qui ne cessaient de le regarder en murmurant sur son passage et en le montrant du doigt. Bien qu’Harry y était habitué, il ressentait quand même un certain malaise. Mais il ne savait pas pourquoi. Il essayait de les ignorer, mais il n’y arrivait pas.
Ron et Hermione, tout deux derrière lui, étaient aussi la cible des murmures. Mais ça n’avait pas l’air de les déranger beaucoup.
Harry, Ron, Hermione et Ginny montèrent ensemble dans le train. Ils trouvèrent un compartiment vide, avant que Ginny ne les quitte pour ses amies.
Harry se retrouva donc de nouveau seul avec deux personnes qui ne cessaient de s’embrasser.
Le Poudlard Express n’était toujours pas partit, que déjà il en avait marre. Il décida de lancer la conversation :
- Comment ça se fait que vous n’êtes pas dans le compartiment des préfets ?
- On n’est plus préfet, répondit Hermione en se détournant de Ron un instant. McGonagall en a nommé des nouveaux parmi les 5ème année. C’est sans doute mieux comme ça, on ne doit pas priver les autres de l’insigne !
Un silence gêné s’ensuivit alors, sachant ne savant quoi dire.
Puis Ron réembrassa Hermione, et Harry, agacé, mit sa tête contre la vitre.

Une dizaine d’heure plus tard, le train s’arrêta, et deux minutes plus tard, Harry, Ron et Hermione étaient sur le quai de la gare.
L’excitation de son retour à la vie normale (si l’on puis dire, pour un sorcier) le prenait un peu plus vers chaque pas qui le menaient vers les diligences.
Et c’est à ce moment qu’il se souvint qu’ils avaient oublier de demander à McGonagall quelque chose de très important : où était Teddy, son filleul, puisque ces deux parents sont morts ?
Il voulut en parler à Ron et Hermione, mais ces deux derniers étaient toujours en train de s’embrasser, si bien que Harry eut la brusque envie de les pousser pour qu’ils relâchent un peu leur étreinte.
Il remit à plus tard la question pour le petit Teddy, en essayant de se convaincre lui-même que McGonagall ne l’aurait pas laissé mourir.

Le parcours des élèves de Poudlard dans les diligences ne prit pas bien longtemps, mais malgré cela, Harry eut l’impression d’être assailli de regards indiscrets. Il sentit la colère monter en lui.
Je ne suis pas un animal de zoo, pensa t-il avec fureur.
Ron et Hermione à côté de lui, Harry s’avança vers les portes du château, bien décidé à ne laisser personne lui poser de question sur ce qui s’était déroulé deux mois auparavant. Il ne savait pas pourquoi cela le gênait, mais c’était un fait.
Tous les élèves prirent la direction de la Grande Salle, où allait se dérouler l’habituel banquet de début d’année, où McGonagall prononcera son discours de début d’année.


Au même moment, à des kilomètres de Poudlard, se tenait une sorte de réunion. Trois hommes habillés d’une cape noire, et encagoulés étaient assis autour d’une table ronde, dans une grande pièce faiblement éclairée, qui était en fait le salon du manoir des Malefoy. Les trois hommes parlaient bas, très bas.
- Comment compte tu faire, Hullius ? Tuer Potter ne sera pas une tâche facile, tu ne le sais que trop bien. Même le Seigneur des Ténèbres a échoué !
- Je ne parle pas de le tuer pour l’instant, répondit celui-ci en appuyant bien sur les mots « pour l’instant » et déclanchant le regard intrigué de l’homme qui venait d’ouvrir la bouche
- Et comment compte tu faire alors ?
- J’ai un plan. Ne t’inquiète pas là-dessus. Maintenant, pars. Pars tuer les amis de Potter. Mais une seule chose : tus-les ou ne revient pas. Tu n’a plus droit à l’erreur Travers. Et tu le sais.
Travers lui jeta un regard noir, puis transplana.
Hullius se tourna ensuite vers le troisième homme. Il était assez petit, mince, les yeux marrons et les cheveux noirs. La petite partie de son visage qui n’était pas dans l’ombre était couverte de cicatrices.
- Alors ? Est-ce que tu as trouvé ?
L’homme réfléchis un court instant avant de répondre
- Oui, maître.
- Alors, s’impatienta Hullius. Comment faire ?
- Eh bien, la formule se trouve dans un vieux, un très vieux grimmoire de magie noire se trouvant à l’école Durmstrang.
Hullius se détendit un instant.
- C’est une très bonne chose. Merci. Je saurais m’en souvenir. Tu peux partir.
L’homme ne se le fit pas dire deux fois, et transplana.
Hullius resta pendant un bon moment dans la maison avant de se décider à partir également.

Le banquet avait duré longtemps, trop longtemps au goût de Harry, car comme il s’y attendait, il fut assailli de question. Il fut néanmoins reconnaissant à Ron et Hermione de cesser de s’embrasser pendant le repas (que Ron n’aurait raté pour rien au monde) et de le défendre un petit peu.
Lorsque la fête de début d’année fut terminée, les élèves sortirent bruyamment de la Grande Salle avec les élèves de leur maison.
Les Gryffondors étaient les premiers partis. Harry en fut soulagé. Il vit cependant au fond du rang des personnes qui lui étaient familière : Neville Londubat, Seamus Finnigan et Dean Thomas. Il était content de les voir, car eux aussi avaient vécu la bataille de Poudlard et avaient combattus à ses côtés.
Harry leur fit un grand sourire.
- Comment ça va ?
Ses trois camarades de Gryffondors parurent ravis de le voir, et ils discutèrent jusqu'à l’arrivée des jeunes élèves vers le passage, gardé par un tableau, la Grosse Dame, qui menait à leur salle commune.
Le mot de passe fut donné par les nouveaux préfets, et tous les élèves entrèrent dans la salle. Peu de personnes se risquèrent à veiller, et presque tous les Gryffondors partirent immédiatement se coucher.
Harry ne prit même pas le temps de se déshabiller et se laissa tomber sur son lit.
Il s’endormit aussitôt.