La magie d'Harry Potter
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 Traduction: Contes de Beedle le barbe

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Mélusine
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MessageSujet: Traduction: Contes de Beedle le barbe   Traduction: Contes de Beedle le barbe EmptyDécembre 16th 2007, 12:29

Traduction des compte rendu des "Contes de Beedle le barde" par Amazon

Traduction du compte rendu du conte Le Coeur Poilu du Sorcier

Le Coeur poilu du Sorcier

Traduction: Contes de Beedle le barbe Normal_lecoeurpoiludewarlock

Prenez garde chers lecteurs: Rowling suit les traces des Frères Grimms pour son troisième et sombre conte de fée. Dans "Le Cœur poilu du Sorcier" il y a peu de rire et aucune quête, juste un voyage dans les sombres profondeurs de l'âme d'un sorcier. A l'évidence il n'y a aucune poussière de fées sur cette première page horrible, au lieu de cela nous voyons le croquis d'un cœur brut poilu dégoulinant de sang (une fois de plus il n'est pas aisé de dessiner un cœur, avec les veines et tout, mais Rowling le dessine parfaitement avec des poils en plus). Sous le texte il y a un vieille clé avec trois cercles à son sommet, baignant dans une marre de sang, faisant clairement comprendre que nous sommes face à un conte différent des autres. Ne dites pas que ne nous avons pas prévenu.....

Au début nous rencontrons un jeune sorcier beau habile et riche que la sottise dans laquelle ses amis se trouve lorsqu'ils sont amoureux dérange ( Rowling utilise le mot "gaminerie" ici- un parfait exemple de ce qu'elle ne dit jamais à ses lecteurs). Absolument sûr de son désir de ne jamais vouloir en arriver à une telle "faiblesse" le jeune magicien emploie "Les Forces du Mal" pour s'empêcher à jamais de tomber amoureux. Les fans reconnaîtront les début d'un conte d'avertissement ici- Rowling a exploré nombres de leçons sur l'imprudence de la jeunesse et les risques d'un tel pouvoir entre les mains des jeunes dans sa saga.
Ignorant que le magicien est allé à de telles extrémités pour se protéger, sa famille se rire de ses tentatives pour éviter l'amour, pensant que la bonne fille le fera changer d'avis. Mais le sorcier grandit fier, convaincu de son adresse et utilise son pouvoir pour être totalement indifférent. Alors que le temps passe et que le sorcier voit ses pairs se marier et avoir des enfants, il reste tout à fait heureux avec lui même et sa décision, se considérant comme très chanceux de s'être débarrasser des fardeaux émotifs qui ratatinent et creusent le cœur des autres. Lorsque les vieux parents du sorcier meurent, il ne pleure pas, mais se sent à la place « béni » par leurs décès. A ce moment là du texte, l'écriture de Rowling change un peu et l'encre sur la page apparaît un peu plus sombre. Peut être a-t-elle appuyé un peu plus fort, comme si elle était effrayé et frustré par son jeune sorcier comme nous le sommes. Presque toutes les phrases de la page gauche vont jusqu'au pli du livre, a mesure que nous lisons combien le jeune homme s'installe confortablement dans la maison de ses parents décédés, transférant son "grand trésor" dans leur donjon. A la page suivante, lorsque nous apprenons que le magicien pense qu'il est envié pour sa "splendide" et parfaite solitude, nous découvrons pour la première fois un bégaiement dans l'écriture de Rowling. C'est comme si elle ne supportait pas d'écrire le mot "splendide" car il sonne clairement faux. Le magicien va être détrompé , ce qui le contrarie encore plus lorsque il entend le bavardage de deux domestiques- une le prenant en pitié, et l'autre s'amusant de ce qu'il n'a pas d'épouse. Il décide cette fois de "prendre femme", vraisemblablement la femme la plus belle, la plus riche, et douée, pour le rendre aux yeux des autres " le plus enviable".

Car la chance veut qu'il rencontre dés le lendemain une belle, habile et riche sorcière. la voyant comme sa "récompense", le magicien la poursuit, convainquant ceux qui le connaissent qu'il est un autre homme. Mais la jeune sorcière - qui est à la fois "fasciné et révulsé" par lui - sent toujours son indifférence, cependant elle accepte quand même d'assister à un festin à son château. Pendant la fête, devant la richesse de sa table et pendant que les troubadours jouent, le magicien courtise la sorcière. Finalement, elle le défie, lui soufflant qu'elle n'aura confiance en de si jolis mots qu'à la condition qu'elle soit persuadée qu'il "ait un cœur". [Alerte spoiler] Souriant (et très fier), le sorcier guide la jeune sorcière jusqu'au donjon, où il lui montre une "poitrine magique en cristal" dans laquelle repose son propre "cœur battant". Nous vous avions averti que ceci allait être un conte noir, non?

La sorcière est horrifié à la vue du cœur, qui a rétréci et est devenu poilu pendant son exil du corps, elle prie le Sorcier de le "remettre en place". parce qu'il sait que de le faire le fera aimer d'elle, le sorcier "ouvertement tranché" ouvre sa poitrine avec sa baguette et remet le cœur poilu à sa place. Convaincue que le magicien peut maintenant sentir l'amour, la jeune sorcière l'embrasse (étonnant puisque nous nous lui hurlons "Eloigne toi de lui " maintenant) et l'horrible « est transpercé » par la beauté de sa peau et du parfum de ses cheveux. Ayant "grandit étrangement" d'avoir été déconnecté si longtemps de son corps, le cœur maintenant "aveugle et pervers" va prendre des actions sauvages.Nous pourrions finir ici, et nous permettre de nous interroger juste sur les destins de la jeune sorcière et du magicien au cœur poilu, mais Rowling relance l'histoire, comme les invités du festin se demandent où est passé leur hôte. Des heures plus tard, ils cherchent à travers le château et découvre le donjon. Sur le sol repose la jeune fille avec sa poitrine ouverte.

Tapi près de elle se trouve « le magicien fou, » caressant et léchant son « cœur écarlate brillant» et planifiant de le rendre sien. Son cœur est fort cependant, et il refuse de quitter son corps. Le magicien, s'étant juré de ne jamais « être maîtrisé » par son cœur, saisit un poignard et s'ouvre la poitrine, se rendant brièvement victorieux, un cœur dans "chacune de ses mains sanglantes" avant de tomber sur la jeune sorcière et de mourir. Le dernier paragraphe décrivant la mort du sorcier est le premier à paraître irrégulier - l'écriture en biais tour à tour montante et descendante juste assez pour être visible, rend la sensation finale plus brusque et déstabilisante.

Traduction: Contes de Beedle le barbe Lecoeurpoiludewarlock2

Rowling, comme la plupart des grands auteur de conte de fées, n'a aucune pitié pour le méchant. Agissant fièrement et égoïstement au commencement, s'isolant et se durcissant contre tous sentiments, le sorcier s'est ouvert à la méchanceté, dérobant une vie innocente plus tard et détruisant les siens au passage (cela ressemble étrangement à un méchant que nous avons déjà rencontré non?). Avec les autres contes que nous avons lus, le secret repose dans l'imagerie du langage figuré, à la fois réel et imaginaire ( particulièrement celui que nous voyons dans le dessin de la première page). La troublante et indélébile vision de ce sorcier fou léchant le cœur sanglant rivalise avec le plus noir contes des Frères Grimms. Rappelant que cette histoire (et son texte tout entier après tout) est censée être un livre des fables pour de jeunes magiciens et sorcières, il allait de soi que Rowling ferait du conte au sujet de l'abus "des Forces du Mal" le plus horrible et le moins rédempteur de tous. les Forces du Mal, comme les fans le savent , ne sont pas des jouets. Jamais.


Dernière édition par le Décembre 16th 2007, 12:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Traduction: Contes de Beedle le barbe   Traduction: Contes de Beedle le barbe EmptyDécembre 16th 2007, 12:30

Traduction du compte rendu du conte

Lapina Babille et sa queue qui caquetait


Une grande souche d'arbre (avec 20 anneau de croissance - nous avons compté) squatte le haut du quatrième et plus long conte de fées de Rowling. Cinq racines -ressemblant à des tentacules sortent de la base du tronc avec des touffes d'herbe et des pissenlits poussant autour. Au milieu de la base du tronc un trou noir avec deux petits cercles blanc qui ressemblent à des petits yeux, semblent scruter le lecteur. Sous le texte une petite empreinte étroite de patte (avec quatre orteils). Pas aussi effrayant que le cœur chevelu de la dernière histoire ( et cette fois nous avons vu de la poussière de fées sur la page), mais nous n'aimons pas vraiment ce que nous voyons.

"Lapina Babille et sa queue qui caquetait" commence (comme le font souvent les bons contes de fées) il y a longtemps dans un pays lointain. Un Roi avide et "stupide" décide qu'il veut garder toute la magie pour lui même. Mais il a deux problèmes: premièrement il doit réunir tous les sorcières et magiciens existants; deuxièmement, il a besoin d'apprendre la magie. De même qu'il commande "une Équipe de Chasseurs de Sorcière" armée d'un bon nombre de chiens noirs féroces, il annonce son besoin d'un "Instructeur de Magie" (pas très brillant, notre roi). Les magiciens et les sorcières les plus doués entrent dans la clandestinité plutôt que tenir compte de son appel, mais "un charlatan rusé" sans d'autre pouvoir magique que sa capacité à tromper se propose pour le poste grâce à quelques tours simples.
Une fois installé comme le chef sorcier et instructeur privé du Roi, le charlatan réclame de l'or comme accessoires magiques, des rubis pour la création des sorts, et des coupes en argent pour les potions. Le charlatan amasse ces trésors dans sa propre maison avant de revenir au Palais, mais il ne réalise pas que la vieille nourrice du Roi, Lapina, l'a vue. Elle l'observe couper des branches d'un arbre qu'il présente alors au roi comme des baguettes magiques. Cependant le charlatan est suffisamment adroit pour indiquer au Roi que la baguette magique ne fonctionnera que lorsque "Votre majesté sera digne d'elle".

Chaque jour le Roi et le Charlatan s'entraînent à leur "magie" (Rowling brille ici, peignant un portrait du roi ridicule ondulant sa brindille et « criant des non sens au ciel"), mais un matin ils entendent rire et voient Lapina qui les observe de son cottage, elle rit si fort qu'elle peut à peine tenir debout. Le Roi humilié est furieux et impatient, et il demande qu'ils fassent une démonstration de magie devant ses sujets le jour suivant. Le Charlatan désespéré dit que c'est impossible car il doit quitter le royaume pour un long voyage, mais maintenant le Roi suspicieux menace d'envoyer la Brigade après lui. Après s'être mis en colère, le Roi ordonne que si "un seul sujet se moque de lui" le Charlatan sera décapité. Et ainsi notre Roi idiot, avide et sans pouvoirs magiques apparaît soudain fier et sans aucune pitié - même dans les contes courts et simples, Rowling arrive à créer des personnages complexes et intéressants.

Pour se débarrasser de sa frustration et de sa colère, le rusé charlatan se rend directement chez Lapina. Epiant par la fenêtre, il voit une "petite vieille femme" assise à sa table nettoyant sa baguette magique, pendant que les draps "se lavent seuls" dans une bassine. La reconnaissant comme une vraie sorcière, et à la fois comme la source et la solution de ses problème, il lui demande de l'aider, ou bien il lui enverra la Brigade. Il est difficile d'entièrement décrit ce puissant tournant de l'histoire (comme dans chacun de ces contes, vraiment). Essayez de vous rappeler la richesse et la couleur des romans de Rowling et imaginez comment elle a pu empaqueter d'images vives et de personnages aux nuances subtiles ces petits contes.

Impassible devant sa demande (après tout, c'est une sorcière), Lapina sourit et accepte de faire "tout ce qui est en son pouvoir" pour l'aider (il y a un avertissement si nous avons bien entendu). Le Charlatan lui dit de se cacher dans un buisson et d'exécuter tous les sorts à la place du Roi. Lapina accepte mais demande à voix haute ce qui se passera si le Roi lance un sort impossible à réaliser. Le charlatan, toujours convaincu de sa propre habileté et de la stupidité des autres, se moque de ses remarques, affirmant que la magie de Lapina est certainement plus puissante que tout ce que "l'imagination de cet imbécile" puisse rêver.

Le matin suivant, les membres de la Cour se réunissent pour être témoin de la magie du Roi. D'une scène, le Roi et le charlatan exécutent leur premier acte magique - en faisant disparaître le chapeau d'un femme. La foule est fascinée et stupéfaite, n'imaginant pas que cela puisse être Lapina, cachée dans un buisson, qui exécute le sort. Pour son exploit suivant , le roi dirige la « brindille » (chaque référence a celle-ci nous fait mourir de rire) vers son cheval, le soulevant dans les airs. Regardant aux alentours pour une meilleure idée pour son troisième sort, le Roi est interrompu par le Capitaine de la Brigade, tenant le cadavre d'un des chiens du Roi ( empoisonné par un champignon). Il supplie le Roi de ramener le chien "à la vie", mais lorsque le Roi pointe la "brindille" vers le chien, rien ne se passe. Lapina sourit intérieurement depuis sa cachette, elle n'a même pas essayé de lancer une sort, elle sait "qu'aucune magie ne peut ramener les morts à la vie" (encore moins dans cette histoire). La foule commence à rire, soupçonnant que les deux premiers sorts devaient être des tours. le Roi est furieux, et lorsqu'il demande à savoir pourquoi le sort à rater, le charlatan rusé et déçu pointe la cachette de Lapina et hurle qu'il y a une "mauvaise sorcière" qui bloque les sorts. Lapina sort en courant du buisson, et lorsque les Chasseurs de Sorcières lancent les chiens aprés elle, elle disparaît, laissant les chiens "aboyant et grattant" au pied d'un vieil arbre. Maintenant désespéré, le charlatan hurle que la sorcière s'est changé en "une pommier sauvage" (ce qui a ce point tendu et dramatique nous pousse quand même à rire). Effrayé à l'idée que Lapina redevienne une femme et le confronte, le charlatan demande que l'arbre soit abattu - parce ce que c'est comme cela que l'on traite " les méchantes sorcières". C'est une scène tout à fait puissante, non seulement à cause du dramatique "coupez lui la tête" , mais aussi parce que la capacité du charlatan a exhorté la foule est évocatrice de tous les procès bien trop réels de sorcières. A mesure que le drame se construit, l'écriture de Rowling apparaît légèrement moins appliquée - les espaces entre les lettres et les mots s'élargissent, créant l'illusion qu'elle crée l'histoire à mesure qu'elle écrit, trouvant les mots en bas de la page aussi vite qu'elle peut.

[Alerte Spoiler] L'arbre est abattu, mais comme la foule retourne vers le Palais en lançant des acclamations, on entend un fort caquètement, provenant de l'intérieur de la souche. Lapina, en sorcière futée qu'elle est, crie que des sorcières et les magiciens ne peuvent pas être tués "en leur coupant la tête" et pour le prouver, elle suggère qu'ils coupent l'instructeur du Roi "en deux". A ce moment là, le charlatan implore la pitié et se confesse. Il est traîné jusqu'au cachot, mais Lapina n'en a pas fini avec son idiot de Roi. Sa voix provenant toujours de la souche, proclame que ses actions ont lancée une malédiction sur son Royaume, de sorte que chaque fois que le Roi nuira à une sorcière ou à un magicien il ressentira une douleur si atroce qu'il souhaitera "vouloir mourir lui même". Maintenant le Roi désespéré tombe à genoux et promet de protéger tous les magiciens et sorcières sur ses terres, les autorisant à pratiquer la magie sans poursuite. Ravie, mais pas entièrement satisfaite, la souche caquette encore et demande qu'un statue de Lapina soit érigée pour rappeler au Roi sa "propre stupidité". Le "Roi honteux" promet qu'un sculpteur fabriquera une statue en or , et il rentre au Palais suivit par sa Cour. Finalement, « un vieux lapin vaillant » avec une baguette magique entre ses dents saute à cloche-pied en dehors du trou sous la souche (aha ! La source de ces yeux blancs minuscules) et quitte le royaume. La statue d'or resta à jamais prés du tronc, et les sorcières et les magiciens ne furent plus jamais chassés du royaume.

Lapina Babille et son tronc qui caquetait" souligne la brillante ingéniosité de la vieille sorcière - qui rappellera certainement aux fans un certain sorcier sage et pleins de ressources- et comme vous pouvez l'imaginer Lapina Babille devient une légende locale pour les jeunes sorciers et sorcières. Mais plus qu'une simple histoire sur le triomphe qu'une brillante sorcière, ce conte nous met en garde contre les faiblesses humaines telles que l'avarice, l'arrogance, l'égoïsme et la duplicité et nous montre comment des personnages errants (mais non mauvais) en arrivent à tirer des leçons de leurs erreurs. Le fait que ce conte suive de si prés celui sur le mauvais sorcier souligne l'importance que Rowling a toujours placé dans la confiance en soi: Lapina révèle au Roi sa stupidité et son arrogance, comme la Marmitte sauteuse souligne l'égoïsme du sorcier et la fontaine découvre la force cachée des trois sorcières et du chevalier. Des quatre premiers contes, uniquement celui sur le sorcier au cœur poilu souffre d'un destin véritablement horrible, comme si son utilisation impardonnable des "Forces du mal" et sa réticence a se voir comme un vrai individu l'empêchaient d'atteindre la rédemption.


Traduction: Contes de Beedle le barbe Normal_lapinababilleetsaqueuequicaquetait


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MessageSujet: Re: Traduction: Contes de Beedle le barbe   Traduction: Contes de Beedle le barbe EmptyDécembre 16th 2007, 12:32

trop fort comme trouvaille! bravo pour sa!
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Mélusine
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MessageSujet: Re: Traduction: Contes de Beedle le barbe   Traduction: Contes de Beedle le barbe EmptyDécembre 17th 2007, 13:28

La fontaine de la juste fortune:

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Illustrant ce qui est sûrement un de nos contes de fées préférés, une image d'une fontaine débordant et scintillante. Nous en sommes maintenant à une trentaine de page dans le livre, il devient évident que Rowling adore (et est très douée pour ça) dessiner des étoiles et des étincelles. Le début et la fin de presque tous les contes sont comme saupoudrés d'une poussière de fées ( à la Peter Pan. les fans savent que les fées de Rowling ne sont pas connus pour laisser des jolies traînées de poussières). A la première page de cette histoire figure aussi un petit rosier en dessous du texte. Et c'est très beau, et tous ceux qui ont essayé de dessiner une rose savent, que ce n'est pas si aisé à faire, même si on a un peu l'impression que Rowling l'a fait pour cacher une erreur (comme certains le font). C'est une belle manière de commencer, et cela donne à "La fontaine de la juste fortune" un petit plus. Peut être est ce pourquoi l'histoire débute aussi grandement et avec un arrangement parfaitement abondant et mystérieux de conte de fées: Un jardin clos et enchanté protégé par une "forte magie". Une fois par an, à un « malotis » est autorisé à prendre le chemin qui mène jusqu'à la fontaine, de se baigner dans son eau, et d'y gagner "la juste fortune et plus encore". Ahhhhh, ceci est le genre de chose dont les fans d'Harry Potter rêve. En effet , ce conte est notre partie préférée car il suit le schéma de la quête dont les fans sont tombés amoureux dans ses romans. Ce dont nous rêvons tous.

Sachant qu'elle peut être la seule chance, des alentours, d'améliorer vraiment leurs vies , des personnes (avec des pouvoirs magiques ou non) voyagent pour atteindre le lointain royaume, afin de tenter d'entrer dans le jardin. C'est là que se rencontrent trois sorcières qui vont partager leurs ennuis. La première s'appelle Asha, elle est atteinte d'un "mal qui n'a pas de remède", et espère que la fontaine pourra lui rendre sa santé. La seconde s'appelle Altheda, elle a été volée et humiliée par un sorcier. Elle espère que la fontaine soulagera ses sentiments d'abandon et sa pauvreté. La troisième sorcière, Amata, a été abandonné par son amoureux, et espère que la fontaine l'aidera à guérir de sa "peine et son désir hardent". En peu de pages, Rowling n'a pas seulement crée un conte de fée terriblement dramatique, mais un conflit intéressant - les lecteurs jeunes ou âgés peuvent s'identifier à chacun des ennuis d'Asha, Amata et Altheda (et si nous discutions à quel point ses trois prénoms sont géniaux?), alors comment choisir laquelle devrait gagner ? Les sorcières (comme les personnages de notre saga préférée) décident que trois têtes valent mieux qu'une, et joignent leurs efforts pour trouver la fontaine ensemble. Au premier jet de sort, une fente apparaît dans le mur et des "plantes rampantes" provenant du jardin sortent par là et s'enroulent autour d'Asha, la première sorcière. Elle s'accroche à Altheda, qui s'agrippe à Amata. Mais Amata s'empare de l'armure d'un chevalier, et alors que les vignes poussent Asha à l'intérieur, les trois sorcières ainsi que le chevalier sont propulsés à travers le mur et à l'intérieur du jardin.

Comme seulement un d'entre eux sera autorisé à se baigner dans la fontaine, les deux premières sorcières sont furieuses qu'Amata est invitée un autre challenger par inadvertance. Bien qu'il n'ait aucun pouvoir magique, il devine que les femmes sont des sorcières, et il porte bien son nom, "Sir Pasdechance", le chevalier annonce son intention d'abonner la quête. Aussitôt Amata lui reproche de vouloir abandonner et lui demande plutôt de les rejoindre. C'est encourageant de voir Rowling continuer à embrasser les thèmes de l'amitié et de la camaraderie si présent dans sa saga, sans mentionner son habilité a décrit des personnages féminins fort et intelligent. Nous avons passer sept livres à regarder Harry apprendre qu'il est normal d'avoir besoin de l'aide et du soutien de ses amis, et cette même notion de partage de responsabilité et de fardeau est fortement présente dans ce conte.

Dans leur quête de la fontaine, la bande hétéroclite doit relevée trois défis. Nous sommes en territoire familier de conte de fée, mais là où est le plus étrange, en langage simple (un "monstrueux ver blanc gonflé et aveugle") c'est le fait que les personnages travaillent ensemble pour vaincre l'adversité ,qui fait de cette histoire une des plus riche que nous ayons lus, et du pur Rowling. Premièrement, ils affrontent le ver qui réclame "la preuve de leur douleur". Après de nombreuses tentatives infructueuses pour le vaincre par magie ou par d'autres voies, les larmes de frustration d'Asha finalement satisfont le ver, et les quatre sont autorisé à passer. Ensuite, ils affrontent une pente raide et ils leur aient demandé de payer le "fruit de leur travail". Ils essayent encore et encore d'escalader la colline mais gaspillent des heures en vain à vouloir atteindre le sommet. Finalement, les efforts d'Altheda à encourager ses amis (spécialement la sueur de son front) les aident à réussir ce défi. Au final, ils trouvent un ruisseau sur leur chemin, et ils leur aient demandé de payer " les trésors de leur passé". Les essais pour le traverser en flottant ou en sautant par dessus échouent, jusqu'à ce qu'Amata pense à utiliser sa baguette pour retirer les souvenirs de son amour qui la abandonné , et les jeter dans l'eau (hello Pensine). Des pierres permettant de progresser apparaissent dans l'eau, et les autres peuvent alors traverser pour atteindre la fontaine, où ils doivent décider qui doit se baigner.

[Alerte Spoiler] Asha s'effondre d'épuisement et sa fin est proche. Elle a si mal qu'elle ne peut continuer sa route vers la fontaine, et elle prie ses trois amis de ne pas la déplacer. Altheda fabrique alors rapidement une puissante potion pour tenter de la maintenir en vie, et la décoction traite définitivement sa maladie, ainsi elle n'a plus besoin de l'eau de la Fontaine (Certains d'entre vous, voient où cela mène, mais restez attentif, Rowling a plus d'un tour dans son sac). En guérissant Asha, Altheda réalise qu'elle a le pouvoir de soigner les autres et un moyen de gagner de l'argent. Elle n'a plus besoin de l'eau de la Fontaine pour la soigner de son "impuissance et sa pauvreté". La troisième sorcière, Amata réalise qu'une fois qu'elle eut ôté ses regrets pour son amoureux, elle était capable de le voir tel qui l'était réellement ("cruel et infidèle"), et elle n'a plus besoin de la fontaine. Elle se tourne vers Sir Pasdechance et lui offre son tour dans la Fontaine en récompense de son courage. Le Chevalier, stupéfait par sa chance, se baigne dans la fontaine, se jetant "dans son armure rouillée" (C'est tout le génie de Rowling, l'addition d'un seul mot nous donne l'hilarante image du chevalier se baignant en armure dans la fontaine) aux pieds d'Amata, et lui demandant sa "main et son cœur". Chaque sorcière réalise son rêve pour un sort, un chevalier malchanceux gagne la confiance de son entourage, et Amata, la seule sorcière a avoir eu foi en elle, réalise qu'elle a trouvé un "homme digne d'elle". Un grand "happy end" pour notre joyeuse bande, qui s'en va bras dessus-dessous (c'est particulièrement jolis la façon dont c'est écrit, avec les traits d'unions ressemblant à des bras liés). Mais l'histoire ne serait pas une de Rowling sans un petit plus à la fin: nous apprenons que les quatre amis vécurent très longtemps, sans jamais réaliser que les eaux de la Fontaine en définitive "n'avaient rien d'enchantées". La meilleure des fins.

Comme dans ses romans, Rowling souligne que le vrai pouvoir se situe en soi, pas uniquement dans une baguette magique et l'esprit, mais dans le cœur. La foi, la confiance, l'amour donnent à ses personnages la force de relever les défis qui se présentent à eux. Elle ne le dit pas clairement au lecteur, mais le message est là: si vous vous donnez la chance de faire confiance et d'aimer les autres, vous augmenterez le pouvoir qui est en vous. Quel message fort pour des enfants (et des adultes) et oh quelle belle et mémorable manière de l'inculquer.

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MessageSujet: Re: Traduction: Contes de Beedle le barbe   Traduction: Contes de Beedle le barbe EmptyDécembre 18th 2007, 11:00

Traduction du compte rendu

Le Conte des Trois Frères

Si comme nous, vous avez bâclé la première lecture du "Conte des Trois Frères" sur votre chemin vers la fin des fins, alors vous avez manqué un bon conte (un que nous pensons être parmi le meilleur d'Esope). Mais la chance est avec vous, vous pouvez ouvrir votre copie d'Harry Potter et les Reliques de la Mort au Chapitre 21 et le relire autant de fois que vous le voulez. Si n'avez toujours pas fini de lire le dernier livre de la saga de Rowling (quelle chance vous avez), vous ne devriez pas lire ce compte rendu...pas encore. Donnez vous la chance de lire le conte dans son contexte en premier. Vous ne serez pas déçu.

Un trio des crânes édentés regardent fixement le lecteur au dessus de ce dernier des cinq contes (Oh combien nous souhaitons qu'il y en ait une douzaine de plus). Le crâne du milieu porte un symbole gravé au milieu de son front - Une ligne verticale droite dans un cercle lui même dans un triangle. Les fans (Note UHP: des éditions américaines) se souviendront d'avoir vu ce symbole dessiné par Mary GrandPre sur la premier page de ce chapitre. Sous le texte se trouve un bout de tissu sur lequel est posé une baguette magique (lançant des étincelles), et ce qui ressemble à une petite pierre.

Ce conte fantasmagorique sur trois frères, trois choix, et trois destins distincts demande à 'être lu à haute voix - en fait, la première fois que nous rencontrons les trois frères c'est lorsqu' Hermione lit le conte à Harry et Ron (et Xenophilius). Trois frères voyageant le long d'une route déserte au "crépuscule " (minuit, selon la version de l'histoire de Mme Weasley) arrive au bord d'un fleuve « déloyal » qu'ils ne peuvent pas traverser. Bercés dans la magie, ils créent un pont d'un mouvement de leurs baguettes magiques. A mi chemin ils sont arrêtés par "une figure encapuchonnée". La Mort est en colère, et dit aux trois frères (moment comique des Reliques, Harry interrompt l'histoire à ce moment là "Désolé, mais La Mort leur parle?") qu'ils lui ont volés de "nouvelles victimes" puisque les gens se noient habituellement quand ils essayent de traverser le fleuve. Mais, la mort est judicieuse et leur offre une récompense à chacun d'entre eux pour avoir été assez futés "pour lui échapper" ( pour ceux d'entre vous qui sont intéressés par les petits détails, notre copie utilise le mot "échapper" à la place du mot "évader" comme indiqué dans le livre 7). Nos contes de fées préférés ont ce même genre de "Choix de destiné" - vous pouvez être renseigner sur un personnage juste par rapport à un de ses simple choix, et les meilleures histoires, comme celle-ci, vous prend du point où vous pensez aller vers un où vous n'auriez jamais pensé aller.

Le plus âgé des frères, un "homme combatif" demande la baguette la plus puissante jamais crée - une baguette qui gagnerait chaque duel pour son propriétaire, une baguette convenant à un sorcier ayant "vaincu la Mort". Alors la Mort crée la baguette magique (fatidique) « d'un arbre plus ancien » (en lettre capitale dans notre copie) et la donne au frère querelleur et vantard. Le second frère, un "homme arrogant" qui est déterminé à humilier la Mort jusqu'au bout, réclame le pouvoir de ramener les morts à la vie. Prenant une pierre de la terre, la Mort indique au frère qu'elle détient le pouvoir de ramener les morts. Le plus jeune frère, le plus humble et sage des trois, ne fait pas confiance à la Mort alors il réclame quelque chose lui permettant de pas être "poursuit par la Mort". Sachant qu'elle ne peut pas le mettre dans sa poche, la Mort, lui offre "sa propre cape d'invisibilité" mais de "mauvaise grâce" ( par opposition à "à contre cœur" dans le livre 7). Chaque frère a choisit d'en révéler beaucoup par ses motivations : Le plus âgé des frères désirait la Baguette de Sureau pour faire de lui le plus puissant de tous, le second frère voulait être plus puissant que la Mort; et le plus jeune des frères désire juste partir en laissant la Mort derrière lui.

[Alerte Spoiler] Par la suite les frères prennent leurs cadeaux et se séparent, vers des destins très différents. Le premier voyage jusqu'à un "certain village" ("éloigné" dans le livre 7) et y cherche un magicien avec qui il avait combattu pour le défier à un duel qu'il « ne pourra pas pour gagner". Après avoir tué son ennemi, il se retire dans une auberge où il se vante de posséder la baguette magique la plus puissante, qu'il a obtenu en battant la "Mort elle même" et qu'elle le rend tout puissant. Cette nuit là un magicien se glisse dans la chambre du frère le plus âgé et vole la baguette magique, il égorge le frère pour faire "bonne mesure". Le refrain hantant, dont Rowling décrit la Mort s'emparant du frère, aide a ancré l'histoire comme conte d'avertissement mais permet aussi d'enseigner une leçon au sujet de l'inévitabilité de la mort. Un des plus important message de ce conte, et de ce frère en particulier, est la notion d'utiliser son pouvoir pour faire le Bien (conseil que Rowling tient particulière à cœur).

Le second frère arrive dans sa maison vide, où il tourne la pierre "plus de trois fois dans sa main" (le texte dans le livre 7 ne précise pas le "plus"), l'utilisant pour "ramener les morts" (en lettre capitale dans notre copie). Il est captivé d'être le témoin du retour de la fille qu'il a par le passé voulu épouser, toutefois elle est « silencieuse et froide » (« triste » dans livre 7) et souffre parce qu'elle n'appartient plus au "monde mortel". Désespéré et rempli d'un "ardent désir désespéré" le deuxième frère se tue pour pouvoir la joindre, permettant à la mort de gagner sa second victime.

Le plus jeune des frères utilise la "cape d'invisibilité" (même ceux d'entre vous qui n'ont pas lu le livre 7 devraient se rendre compte que ceci peut ne pas être juste un conte de fées après tout) pour se cacher de la Mort, jusqu'à un " âge très avancé" où il l'enlève et la donne à son fils. Puis, il salue la mort « chaleureusement » et « comme un vieil ami » et s'écarte de "cette vie". Comme un point final satisfaisant à ce conte - cela à toujours autant d'impact même après une seconde lecture. simple, puissant et poignant, le "Conte des Trois Frères" introduit des théories à propos de l'utilisation et des abus du pouvoir (aussi fort que dans la saga) et des messages importants au sujet de la vie et la mort. Il y a beaucoup de manières dont ce conte informe et augmente Harry Potter et les Reliques de la Mort ( les curieux reliront le chapitre 35 "King Cross" et discuteront), mais notre préféré est souligné par le message que Dumbledore lui-même donne à Harry au sujet d'accepter la mort et d'embrasser la vie: "« Ne plaints pas les morts, Harry. plaints les Vivants, et surtout, ceux qui vivent sans amour". Le plus jeune des frères n'a pas essayer de tricher avec la Mort ou utiliser son pouvoir contre les autres, au lieu de cela, il avait utilisé son cadeau pour vivre simplement et sans crainte la mort, de sorte qu'à la fin d'une longue et heureuse vie, il ait pu s'en aller volontairement de ce monde.

C'est un vrai testament au talent de Rowling que ses contes de fées diffusant un message si fort, mais n'apparaissant jamais prêchant ou manifestement didactique (ceci vaut double pour ses livres, et c'est en partie pourquoi ils sont si spéciaux). Les Contes de Beedle le Barde reprennent plusieurs leçons de la saga des Harry Potter, et les histoires répercutent l'avertissement de Dumbledore au sujet du choix entre "ce qui est bon et ce qui est facile". Si elle met en garde contre l'arrogance et l'avarice, indiquant les responsabilités qui viennent avec un pouvoir immense, ou exalte l'importance de l'amour et de la foi, l'imagination illimitée et la fabulation autoritaire de Rowling poussent ses fans fidèles (jeunes et vieux) à revenir pour plus, toujours désireux de la prochaine leçon.
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Lyly Jenkins
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MessageSujet: Re: Traduction: Contes de Beedle le barbe   Traduction: Contes de Beedle le barbe EmptyNovembre 3rd 2008, 14:42

Trop bien!
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